La fille du Chirurgien de la Mort

Chapitre 97 : Se décider (Fin du tome 1)

Bonjour tout le monde !

Désolée pour cette publication très retardée ! Enfin le chapitre finale est sorti ! et il est long !

Pour me faire pardonner de ce retard, je publierais lundi prochain un dernier bonus qui permettra d'entrevoir la suite de cette histoire 😉😁

Bonne lecture !  

- Répète-moi ça, ordonna Law à Penguin.

- Elle est allée faire un tour en ville avec Carène et Shiru. Ils sont partis dès qu'ils en ont eu le droit par les gars de la fondation.

- Ils sont encore dans le navire en train d'installer le nouveau matériel et démonter l'ancien sous l'œil de ceux qui sont restés, précisa Bepo.

Law pesta. Il avait besoin dans l'immédiat de deux des absents.

- Vous savez au moins vers quel coin ils sont allés ?

- Hum... ils semblaient aller vers l'hôpital.

Et comble de tout il avait dû les croiser. Il aurait dû s'en douter. Shiru et ces deux irrécupérables avaient intérêt à ne pas leur causer du tort. Lui-même avait tout intérêt à les retrouver avant que ça n'arrive.

A peine revenu de son entrevu avec la tête pensante de l'île, il était bon pour repartir...

- Bepo, vient avec moi. Il faut qu'on retrouve ces idiots.

***

Une bonne heure. C'est le temps qu'avait mis le duo à retrouver les trois promeneurs. Le second médecin de bord n'avait pas été trop difficile à trouver. Il s'était contenté de roder près du bâtiment. Sans y entrer dans l'immédiat, il était plongé dans ses pensées. Son capitaine l'avait rapidement renvoyé au navire en lui indiquant qu'une fois sa formation terminée, il pourrait vagabonder comme il le voulait.

Avant qu'il ne disparaisse avec une déception bien contenue, Shiru leur communiqua quand même une précieuse information. Les deux adolescentes s'étaient pressées vers le grand orphelinat de Doc. Sans lui, ils auraient encore pu courir en tous sens pendant un moment. Ils n'auraient pas pensé tout de suite à l'orphelinat, connaissant le passif de la fille du capitaine avec ce genre d'établissement. Toutefois, ils auraient certainement fini par y penser. Sa démarche n'était dénuée de sens. Assurément, cherchait-elle les amis qu'elle s'était faite pendant sa période de maltraitance. Mais ce n'est finalement pas dans l'imposant bâtiment qu'elles furent retrouvées.

- Tu n'es pas trop déçu ? demanda Carène.

Les filles s'étaient installées au bord d'une fontaine, dans le parc entourant l'hôpital. Grace plongea sa main dans l'eau froide, pensive.

- Nan. Je suis contente qu'elle ait trouvé une famille. C'est mieux que d'être seule. Et puis, même si je n'ai pas vu Kharon, j'en ai croisé d'autres.

- Ils avaient l'air content d'être ici, sourit Carène.

Elle manqua de tomber en se penchant un pu trop en arrière.

- C'est un vrai paradis pour les malades et les orphelins. Tout le personnel fait de son mieux pour les aider.

Carène approuva et se leva d'un bon. Grace l'observa, sa main toujours dans l'eau.

- On va chercher des bonbons ?

Elles venaient juste de s'installer et elle avait déjà la bougeotte ? Qu'est-ce que son instinct pouvait bien essayer de lui faire passer comme message ? La réponse apparu vite, sous la forme d'une voix grave. Elles auraient mieux fait de ne pas rester sur place.