Bonus : Entrevue d'une nouvelle histoire

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Voilà comme promis le chapitre bonus !

Passez un peu de temps dans les bars n'est pas une mauvaise chose. Cela permet de rencontrer des gens plus ou moins fréquentable, avoir plus ou moins d'information sur tel ou tel sujet, et surtout ça permet de se saouler. Malheureusement, certains viennent parfois harceler jusque beaucoup trop loin les quelques femmes passant par là.

Celui ayant eu la mauvaise idée d'exercer son „charme" sur cette femme-là, s'en est mordu les doigts.

Un bar disions-nous, beaucoup d'homme, et quelques femmes. Ils rigolent fort, elles servent la tête baissée. Un comportement révoltant pour elle. Les cheveux noirs, le regard gris cerné, elle est assise au comptoir, un verre rempli d'alcool dans la main. Des talons hauts, un jeans taille basse, et t-shirt court la mettent en valeur, tandis qu'une veste en cuir noir lui apporte une touche de dangerosité.

„Heart breaker pro" brodé sur le dos dissuade les moins téméraires. Ses amies et collègues savent à quoi s'en tenir. Personne ne vient lui chercher des noises, mais tout le monde sait que c'est elle à qui il faut parler, se confier si on a un problème féminin.

– Bah, t'est toute seule, ma jolie.

Tout le monde rigole, elle ignore le soûlard. Elle continue à boire, il insiste, son visage se ferme plus.

– Oh, pétasse, tu écoutes quand je parle !?

Il allait poser sa main sur son épaule quand elle parle enfin, interrompant son geste.

– Je t'interdis de poser la main sur moi.

– Quoi ? Fit-il dans une grimace faisant siffler tous les autres.

– Je viens de dire que je ne suis pas intéressée par quoi que ce soit ayant un rapport avec toi. Maintenant tu seras intelligent d'accepter mon choix. Je ne le redirais pas deux fois.

Il se tourna vers les autres hommes du bar.

– Alors, les gars, vous en pensez quoi ? Une femme qui veut imposer son avis.

Il se retourna vers elle.

– Apprend que ça ne se passe pas comme ça ici !

– C'est bien malheureusement pour ça que j'ai été envoyé ici. Si vous saviez vous tenir, toutes les filles d'ici n'aurait pas besoin d'aide gynécologique parce qu'elles se font violer à la pelle sans pouvoir fuir.

– Elles ont envie de rester avec nous, la corrigea-t-il. Et toi et tes copines arrivées ce matin par le navire médical, allez en faire de même. Maintenant, soit une gentille fille et viens avec moi dans la chambre.

Lorsqu'il posa la main sur son épaule, elle la lui retira d'un geste vif et violent.

– Je t'ai dit de ne pas poser tes salles pattes sur la veste que m'a offert ma copine, grogna-t-elle. Je ne le redirais plus. Maintenant fiche-moi la paix.

– Ta copine ? Répéta-t-il avec surprise. Tu laisses ton corps à une femme et non au contrôle puissant et sûre d'un homme ?!

Elle brisa le verre dans sa main. Elle avait horreur de ces îles aux villes malfamées dans lesquelles les femmes n'étaient que des objets. Mais c'était toujours là qu'on l'y envoyait. Parce qu'elle était douée et parce qu'après son passage, les cas d'agression diminuaient de manière exponentielle.

– Allez, amène-toi, je vais te montrer ce qu'un vrai homme peut faire.

Alors qu'il allait l'empoigner par le bras, elle lui tint le poignet d'une main ferme.

La fille du Chirurgien de la MortOù les histoires vivent. Découvrez maintenant