Chapitre 15: Massage musclé

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- Capitaine, pourquoi est-ce que j'ai vu courir deux gamines au lieu d'une? Demanda Seiushi.

- Je vais régler cette histoire tout de suite, affirma-t-il alors qu'ils étaient passés sous l'eau.

Il marchait d'un pas colérique vers la chambre des filles quand Carène arriva en courant dans sa direction.

- Qu'est-ce que tu fais là?!

- Je vous cherchais, expliqua-t-elle le souffle court en répriment sa peur.

- Je peux savoir pourquoi?

- C'est Grace. Quand on est arrivé dans sa cabine, elle c'est effondrée en toussant.

Prenant l'information au sérieux, il se dépêcha d'arriver sur place. Voyant son état et sachant qu'elle avait déjà fait des crises similaires, il l'emmena dans l'infirmerie, toujours suivit par Carène.

- Ça lui arrive souvent? Demanda la petite tendis que le médecin s'occupait de la malade.

- À chaque fois qu'elle fait un concoure en plaine aire.

- Qu'est-ce qu'elle a?

- De l'asthme d'effort. Chez elle, il est souvent suivit d'une forte grippe.

Il fit une injection à la petite allongée sur le côté et lui frotta le dos. Peu de temps après, sa toue se calma, même si elle ne s'arrêta pas totalement.

***

La respiration encore difficile et les joues en feu, Grace était couchée dans un lit de l'infirmerie. Son père lisait à coté d'elle et Carène s'ennuyait.

- Elle sera malade encore longtemps?

- La dernière fois, elle a mis plus d'une semaine à s'en remettre complètement.

Couchée sur le lit d'à coté, la jeune fille soupira.

- Va donc aider en cuisine au lieu de te tourner les pousses, passagère clandestine.

- Je peux pas bouger, déplora-t-elle.

- Pourquoi donc?

- Parce qu'après chaque concoure que je fais, j'ai mal à chaque muscle de mon corps à un point...

- Comme chaque personne qui pratique un sport. Arrête de faire la fainéante et rend-toi utile.

- Je vous dis que je ne peux pas bouger, répéta-t-elle, agacé de devoir se répéter.

- Shiru.

En moins de temps qu'il n'en fallut pour le dire, le deuxième médecin de bord se trouvait à coté de Carène. Il la prit sous les aisselles et la mit sur ses pieds. Entre le moment où il l'avait empoigné et celui où elle s'était effondrée sur le sol en larme, elle avait crié à s'en déchirer la voie.

- Arrête ta comédie, soupira Shiru, je t'ai à peine touché.

Elle ne répliqua pas et se contenta de serrer les dents. Intrigué par sa comédie parfaite, Law se leva. Shiru s'écarta pour le laisser passer. Il s'accroupit derrière la jeune fille souffrante et posa une main au milieux de son dos. À cela, elle répondit par un gémissement de douleur.

- Je voie, dit Law sans se relever. Tu en as trop demandé à tes muscles et maintenant tu as des courbatures de partout.

Il la souleva délicatement et la recoucha sur le ventre.

- Ça va passer, mais tu ne dois pas bouger.

Alors qu'elle se calmait, il retourna à sa lecture.

La fille du Chirurgien de la MortOù les histoires vivent. Découvrez maintenant