Chapitre 77 : Le cauchemar de la réalité

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Bonjour à tous, je tiens à m'excuser pour le retard de publication. Mon emplois du temps est assez chargé avec ma rentrée scolaire et j'ai beaucoup de mal à trouver le temps pour écrire et poster des chapitres.
J'espère que, même si il est un peu court, ce chapitre vous plaira. 😁😉

Bonne lecture à tous.

Ah, encore une chose. Âmes sensibles s'abstenir de lire les passages en italiques.

Law passa doucement sa main sur le visage de Grace. Elle tourna la tête juste après, les joues en feu et la respiration difficile. Son père retira sa main et remit un linge humide à la place avec un léger soupire. Le calme et la santé n'avaient pas duré.

Voilà plus d'une semaine maintenant que Grace combattait une angine persistante. Au début, elle n'avait fait que tousser, maintenant elle était allongée dans l'infirmerie avec une forte fièvre.

- Les médicaments ne donnent toujours rien ?

- Non. Enfin, si, sa fièvre a un peu baissé et les antidouleurs lui permettent de respirer sans trop souffrir.

Le médecin chef répondait à son second en contrôlant la perfusion de sa patiente. Il ne l'avait pas beaucoup quitté depuis l'aggravation de sa maladie. Il ne savait d'ailleurs toujours pas comment elle l'avait contracté. Le sous-marin n'était pas beaucoup remonté depuis un mois et les deux adolescentes n'étaient pas sorties les jours de mauvais temps.

- Elle a les poumons trop fragiles, commenta Carène, couchée à côté de sa meilleure amie pour lui tenir compagnie.

Elle savait mieux que personne qu'elle n'aimait pas être seule, aussi, lui tenait-elle compagnie.

La jeune fille, épuisée par la réaction immunitaire de son corps, se tenait tantôt à son père, tantôt à Carène. En plus de la maladie, elle semblait faire des cauchemars l'empêchant de se reposer convenablement.

*

- Grace, quand tout le monde dormira, tu viendras dans ma chambre.

- Oui, mère...

- Ssssss... ricana la supérieure.

*

Cette fois, c'est Carène contre qui elle se tenait. Elle s'était toujours sentie bien contre elle et l'inverse était réciproque. Mais elle aurait bien aimé pouvoir sentir, en même temps que le contacte de son visage contre sa poitrine, l'odeur de son précieux lapin.

- Elle a l'air d'aller mieux, lentement, commenta l'un des infirmiers en la voyant.

Law aurait bien voulu approuver mais la fièvre qui faisait encore rougir la peau de sa fille ne le lui permit pas.

*

Le parquet grinçait sous ses pas, mais personne ne se réveilla. L'escalier craquait dès qu'elle posait le pied sur une marche, mais elle ne se réveilla pas. Arrivé devant la porte, elle entra sans toquer. Ce n'était pas la première fois. La lampe de chevet illuminait là une petite partie de la salle, dont le lit et son occupante.

- Viens, voir maman, ma petite Grace.

Les yeux vides de pansées, elle obéit, grimpa sur le lit et attendit un nouvel ordre qui ne tarda pas. Elle devait la prendre dans ses bras et passer sous les draps de cette mère qui n'en était pas une.

Les grandes mains de la femme bien plus âgée qu'elle vinrent l'enserrer et lui caresser le dos. Ses sens n'étaient pas inhibés, elle sentait le contacte comme si sa chemise de nuit était inexistante. Était-ce simplement une impression ?

La fille du Chirurgien de la MortOù les histoires vivent. Découvrez maintenant