La fille du Chirurgien de la Mort

Chapitre 20 : La déprime

Hello, désolé pour ce retard dans la publication, ça m'est complètement sortit de la tête hier. Et j'ai presque oublier aujourd'hui aussi 😵Je vous jure plus tête en l'aire c'est pas possible. Enfin, j'espère que le chapitre vous plaira. 😁

Après avoir un peu discuté sur le pont et avoir été appelé par Seiushi, Carène prit une décision.

- Grace, il faut que j'aille voir.

- T'en as le droit, affirma-t-elle.

Tremblante, elle sauta à terre et commença à marcher dans les rues éclairées par des lanternes. Elle sursauta en entendant des bruits de pas derrière elle. Elle se retourna vivement et soupira de soulagement.

- Grace.

- Tu pensais quand même pas aller toute seul sur une île que tu connais à peine?

- Tu vas te faire gronder.

Elle haussa les épaules et la dépassa.

- Attend-moi! S'écria-t-elle en la rattrapant.

Elles marchèrent donc ensemble jusqu'à la foret. Dans celle-ci, elles montèrent la colline qui dominait faiblement l'île. À plusieurs reprises, Carène leva les yeux vers le ciel, puis reprit sa marche vers le sommet. Puis enfin, elles arrivèrent à la lisière des arbres. Là, une petite maison munie d'une forge dominait toute l'île. À sa vue, des souvenirs remontèrent du fin fond de la mémoire de Carène, de la même manière que le chemin jusque là lui était revenu.

Avec Grace, elle resta dissimuler dans les buissons qui bordaient la foret. Un homme habillé d'un kimono observait la lumière des étoiles se refléter dans un sabre. Même si la lumière émanant de l'intérieur de la maisonnette, elle, éclairait l'homme et les alentours, les filles ne bougèrent pas. Carène avait bien reconnu son père dans cette homme à la forte carrure, mais n'osait pas approcher.

- Papa, murmura-t-elle juste assez fort pour que seul son amie l'entende.

Sa voie était emplie d'émotion. Elle allait franchir le pas qui la séparait de la zone illuminée quand une voie la retint. Elle écarquilla les yeux en voyant une gamine moitié moins âgée qu'elle courir vers le forgeron en lui criant «papa». Rapidement après, un garçon un peu plus âgé que sa sœur arriva, plus lentement et vint aussi chercher l'attention de son paternel. Il fut rapidement suivit par une femme au ventre très arrondit. Elle vint embrasser le père de ses enfant en l'appelant «chéri».

Sans perdre plus de temps devant ce spectacle qui lui déchirait le cœur, Carène fit demi-tour et descendit la colline à tout jambes, suivie de près par Grace. Cette dernière ne réussit à l'arrêter qu'en arrivant à la sortie de la foret. Lorsque son amie se retourna vers elle, elle était en larme. Cela contrastait fortement avec les yeux brillants qu'elle avait en arrivant au sommet.

- Comment est-ce que j'ai pu croire un seul instant qu'il n'avait pas refais sa vie avec quelqu'un d'autre?! Pleura-t-elle en se jetant dans les bras de Grace.

- Carène, murmura son amie, ne sachant pas comment la consoler.

- Je n'ai pas le droit de revenir dans sa vie alors qu'il a des enfants et une femme qui l'aiment. En plus, elle attend un bébé. Je peux pas être aussi égoïste et lui rappeler qu'il avait une autre femme avant. J'ai pas le droit!

Grace la soutint autant que possible mais lui conseilla quand même de retourner au sous-marin avec elle. Dans leur chambre, elle pourrait faire le point et surtout se reposer. Plus triste que jamais, Carène accepta de la suivre. Alors qu'elle tentait de faire disparaître ses pleurs, Grace lui prit la main et elles marchèrent jusqu'au port.