Chapitre 57: Première attaque

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Hello tout le monde, je viens juste de réaliser que je ne l'avais pas précisé. Mais les derniers scènes du chapitre précédent et celle qui suit là se passe au milieux de la nuit.
Voilà, c'était tout. Désolé si ça en a rendu certain confus
Bonne lecture à tous 😁😘


- Tu es sûre de toi, Charon ?

- Certain, Veia ! Cet homme est un acheteur à n'en point douter. Au vu de sa réputation, il prévoit des expériences.

Tout en caressant la tête d'une petite blonde en robe rose debout juste à côté de son fauteuil, la femme en robe observa un avis de recherche. Elle avait pris soin de relevé les noms de clients potentiels, celui-ci en faisait partit. Le chirurgien de la mort, un médecin fou, sanguinaire, plus chercheur que soignant... mais calculateur et imprévisible. Personne ne pouvait deviner ses véritables intentions, même si elles semblaient logiques.

Elle posa le papier sur la table basse la séparant de son médiateur, assis sur le fauteuil en face d'elle et sirotant un café. Il avait déjà englouti les biscuits que lui avait apporté un garçon vêtu d'un pyjamas rose pâle. Elle soupira, posa sa tasse et prit sur ses jambes l'enfant aussi docile qu'une poupée.

- Tu lui as promis un de nos précieux enfants alors que tu en as perdu trois cette nuit. De plus leur coût total n'avait pas été réglé. J'en suis fort contrariée.

Il déglutit et commença à transpirer. Il ne l'interrompit pas pour autant.

- Mais, soit. Il m'a permis d'éviter de me lancer à la recherche d'un nouvel intermédiaire, assurément moins compétant dans ses débuts. Je lui dois bien cette faveur. Demain, tu lui présenteras tous les choix permis. Nous lui en offrons un, il devra payer les autres.

Mieux valait ne pas prendre le risque de trop le contrarier. La légende de sa cruauté n'était plus à faire et elle avait une impression étrange le concernant. Elle n'arrivait pas encore à établir si il s'agissait d'un mauvais pressentiment ou d'un air de déjà-vu. Elle et ses camarades avaient de quoi se défendre mais mieux valait être prudente.

Après avoir donné son autorisation, elle tendit sa main pour reprendre sa tasse. Avant qu'elle ne la touche, il osa poser une question.

- Et si seul un modèle rose lui convient ?

Elle se figea l'espace de quelques secondes et releva la tête vers Charon, ses cheveux semblèrent se diviser et commencer à léviter, son visage devint sombre et ses yeux et ses dents semblèrent briller, tout cela dans un mécanisme de colère. L'enfant sur ses jambes se serra contre elle, se tenant au décolleté et au corset de sa robe.

- Personne ne touche à mes bébés, dit-elle d'une voix rendue grave par la colère.

- Fort bien ! Je m'excuse d'avoir ne serait-ce qu'envisagé cette possibilité.

***

Le lendemain et sans précipitation, Law, accompagné de Seiushi et Uni, se rendit devant la clairière. Charon n'attendait que le capitaine à l'entrée du chemin, il fut donc surpris de reconnaitre deux de ses autres clients.

- Vous ici ! s'écria-t-il. Alors, leur supérieur, c'était vous ?!

Law sourit en coin.

- Il n'est jamais bon de se dévoiler directement. Passez par des intermédiaires est souvent salvateur. Observer la qualité d'une marchandise à l'avance aussi.

- A ce propos, une très large sélection vous attend de l'autre côté de l'établissement.

Le pirate fronça les sourcils.

La fille du Chirurgien de la MortOù les histoires vivent. Découvrez maintenant