Chapitre 24: Sucrerie, anniversaire et cadeau

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- On peut sortir seul! Répéta Carène.

- Oui, confirma Law. L'île est tranquille, pas de marins en vu et le log ne se rechargera pas avant plusieurs jours. On a fait toutes les courses qu'on voulait, donc, comme les autres vous avez quartier libre. Les seuls restrictions que je vous impose sont un retour impératif au sous-marin à dix-sept heure tapante ou en cas de danger et de rester toujours ensemble.

- Compris.

- Si l'on me rapporte que l'une de vous est seul à l'extérieur ça va barder.

- Capitaine, c'est gentil de vous inquiéter pour nous, lui dit Grace. On sais qu'on est des gamines, mais on est pas bête pour autant.

- Pas idiotes tout le temps peut-être, mais fugueuses quand même. Allez vous amuser mais qu'on ne vienne pas me dire que vous nous avez causer des soucis.

Elles lui répondirent positivement tout en allant vers leurs chambres. Elles avaient toutes les deux mis des vêtements peu voyant, un short et un t-shirt pour Grace et une robe à fleur pour Carène. Elles avaient pris chacune un sac avec une bouteille d'eau et un porte feuille contenant une faible partie des récompenses de leurs victoires gymnastiques.

Elles allèrent gaiement explorer la ville. Elles gardaient quand même chacune une sécurité avec elle, un poignard fait par son frère pour la brune et une arme à feu pour son amie. De fil en aiguille, elles finirent dans une confiserie. Grace y avait dépensé tout l'argent qu'elle avait. Carène comprit alors à quel point elle aimait ça. À sa grande surprise, elle n'avait pas vue Grace tout dépenser dans du nougat, bien qu'au moins la moitié de ses berrys. Même si la sabreuse jugeait son amie très gourmande, elle prit aussi quelques sucreries, dont des caramels.

Assise au bord d'une fontaine, elles passèrent le reste de leur temps libre à observer les passants.

- Grace, tu penses qu'on aurait été comme eux si nos familles avaient été différentes.

- Je ne sais pas.

- Tu sais, je me souviens encore vaguement aller au marché avec mon père.

- Moi avec ma mère.

- Il faut croire qu'en assemblant nos souvenir on forme quelque chose de complet.

- C'est pas faux.

Elles soupirèrent et prirent chacune un caramel. Elles fondirent sous ce goût sucré.

- Je peux en avoir un? Leur demanda une enfant plus jeune qu'elles.

Sans lui répondre, Carène lui tendit un bonbon ambré. Avec un grand sourire, elle s'en saisit et le mit dans sa bouche.

- Je vous ai jamais vu ici? Vous venez d'où et d'avec qui?

- On dit avec qui, la corrigea Grace. On est que de passage.

- Vos parents voyagent beaucoup? Vous êtes filles de marchands?

- Oui, c'est ça, répondit Carène avec un petit rire.

La gamine aux cheveux bleus s'assit entre les deux plus âgées.

- Moi, j'ai jamais quitté cette île. Je l'aime bien mon île.

- Où sont tes parents? Demanda Grace.

- Papa est marchand, il est en voyage en ce moment. Maman travail encore. Et grand-mère, elle fait des câlins aux arbres.

- Des câlins aux arbres? Répétèrent les pirates.

La petite hocha la tête et pointa du doigt une vieille femme qui, effectivement, enlaçait un arbre en appelant un certain Henri.

- Elle cherche papy dans les arbres.

La fille du Chirurgien de la MortOù les histoires vivent. Découvrez maintenant