- Où est passé la demi-portion? Demanda Ikkaku en entrant dans la cantine après avoir pris une douche.
Les hommes se regardèrent puis se tournèrent vers leur capitaine.
- Pas la peine de me regarder comme ça, grogna-t-il en tapant des doigts sur la table, je ne sais pas.
- Carène n'est pas là non plus, commenta Penguin.
- Ni l'une ni l'autre ne sont venues en cuisine pour préparer le dîné, ajouta Nusagi.
Leur capitaine exprima clairement son mécontentement et se leva pour chercher les deux enfants. Cette gamine n'était là que depuis trois jours, mais elle lui tapait déjà sur le système.
Il fini par les trouver toutes les deux dans la bibliothèque. L'une dormait sur un livre et l'autre contre un mur. Pour les réveiller, il tapa de son sabre contre le sol. Cela eut l'effet escompter sur Carène, qui sursauta, mais non sur Jeanne, toujours endormie sur son livre.
- Capitaine, se figea la plus âgée.
- Vous vous la coulez douce toutes les deux, gronda le chirurgien de la mort.
- Pas du tout, assura Carène, Jeanne avait envie de bosser sur le livre qu'elle avait arrêté chez elle. Heureusement, dans sa dimension, elle a la même bibliothèque, quoi qu'un peu plus fournie à ce que j'ai compris.
- C'est pour ça que vous dormiez toutes les deux?!
- Bah, la lecture m'ennuie mais elle a dû tomber de fatigue.
- Pour ne pas avoir aider en cuisine, vous ne mangerez pas.
- Mais c'est pas juste!
- Quoi, fit-il avec une aura démoniaque.
Elle fie la moue mais ne répondit plus rien de peur de se prendre une gifle. Mine de rien, il frappait fort.
- Hors d'ici, et que je ne vous revois plus avant demain.
- Oui, capitaine, grogna Carène avant d'emmener Jeanne sur son dos pour la coucher.
Elle détala comme un lapin après avoir murmuré un « tyran » trop sonore.
***
La petite Jeanne se réveilla encore une fois en plein milieux de la nuit à cause d'un mauvais rêve. Ses parents lui manquaient, surtout sa mère. Elle ne demandait rien d'autre qu'un peu d'affection, mais même Carène, pourtant la plus gentille avec elle, ne pouvait lui procurer un seul câlin. Son père ici était tellement froid qu'elle n'osait pas le regarder dans les yeux et qu'elle craignait tout contacte avec lui. Elle ne savait pas si le mieux était de se cacher et d'espérer retrouver sa place ou essayer de s'intégrer un minimum. Elle voulait retourner chez elle, là où les autres ne lui donnaient pas de frisson au moindre regard.
Repensant à tout ça, elle se retrouva de nouveau à fondre en larme. Réveillant Ikkaku, exaspérée par ces pleurs trop bruyantes depuis trois jours. La jeune femme se retourna et passa rageusement son coussin sur sa tête. Carène, dormant dans le lit qu'elle partageait d'habitude avec Grace, commençait aussi à en avoir assez, d'autant qu'elle la jugeait en parti responsable de leur absence de repas. À bout, elle sortit de sous sa couette pour se lever dans son lit et passer sa tête au dessus de celui du dessus.
- Pourquoi est-ce que tu pleures encore, Jeanne?
- Je veux ma maman...
- Ce n'est pas en pleurant qu'elle va apparaître. Dore au lieu de te fatiguer à pleurer. Comme ça, demain, tu pourras botter le cul à ton adversaire et le capitaine te fichera la paix.
VOUS LISEZ
La fille du Chirurgien de la Mort
FanfictionVous êtes-vous déjà demandé à quoi pouvait ressembler la fille d'un pirate cruel et comment serait son père envers elle? Moi, oui. Voila ce que mon cerveau de malade bon a enfermer a envisagé.