Chapitre 44: Début de la visite et du repos

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– Votre fille, ne va pas mieux? Demanda Colibri au pirate en s'approchant d'eux.

– Ça se voie, je pense.

Il hocha la tête.

– Qu'a-t-elle?

– De l'asthme. Le changement de temps et de température ne lui fait pas du bien.

– Venez avec moi, il y a des chambres dans le couloir. Elle pourra s'y reposer tranquillement.

– Je préférerais autant avoir des médicaments.

Il sembla réfléchir.

– Et bien, si elle n'y fait pas de réaction allergique, il y a peut-être de quoi la soulager.

Law leva un sourcil.

– Dans l'une des pièces du musé est conservé un manuscrit et des herbiers tenu par le botaniste. Ses descendants ont suivit son exemple. L'un d'entre eux a fait un livre entier sur les herbes médicinales. Je pense savoir où il se trouve, mais je ne saurais quoi lui faire prendre exactement.

– Très bien, je te suie. Bepo, surveille Grace.

– Bien, capitaine, répondit l'ours sans cesser de dormir.

Law déposa sa fille sur le ventre de son second et suivit son guide.

***

– Tu as décidément beaucoup de connaissance sur cette île, ses coutumes et ses habitudes.

– Je ne fais que mon travail, assura-t-il en passant un main derrière sa tête.

– Tu connais aussi beaucoup trop de monde.

– J'aime rester en contacte avec ma famille. Vous aurez remarqué que je suis de nature assez sociable.

– Justement, Colibri. Corrige-moi si je me trompe, bien que je sois certain de ce que j'avance, mais tu ne serais pas un de ces descendants dont tu ne cesses de nous parler?

– Où est-ce que vous êtes allé chercher ça? Sourit-il.

– Ne joue pas au plus malin avec moi. Tu en sais largement plus que tout les crétins faisant faire le tour de l'île aux touristes. J'en suis d'autant plus certain que j'ai laissé Carène choisir qui nous guidera.

Il ne répliqua pas tout de suite et garda un sourire fixe sur le visage pendant quelques minutes.

– Lapourdée et Colibri sont bien mes ancêtre, avoua-t-il. Si je sais autant de chose, c'est que j'ai grandit avec la vérité. J'aime ces histoires et mon île. Ma famille ne l'a jamais quittée et se fait un devoir de transmettre son passé pour que jamais plus ne se reproduise les horreurs des industriels. J'aime à penser qu'en partageant mon savoir et mon amour pour cette terre, je pourrais la protéger.

Ils arrivèrent devant une porte qu'il ouvrit sans peine.

– Cet ancien appartement a été convertit en bibliothèque familiale. Je vais chercher le manuscrit et l'herbier.

***

– Anaïs, Belle Anaïs, dis-nous quels sont les trésors de cet entre.

– Shachi, vous êtes gentil, lui sourit-elle. Il n'y a pas d'amoncellement d'argent dans ce souterrain. Le seul trésor est historique. Des salles sont abandonnées, mais d'autres ont été aménagées pour reconstituer les logements et leur évolution avec le temps.

– Il l'a déjà dit, affirma Carène.

– Ah, désolée, s'excusa-t-elle, penaude.

– Il est largement meilleur que toi.

La fille du Chirurgien de la MortOù les histoires vivent. Découvrez maintenant