La fille du Chirurgien de la Mort

Chapitre 78 : La conséquence d'un traumatisme

Hello tout le monde. Aujourd'hui, enfin un chapitre d'une taille normal ! Je ne sais pas si les suivants le seront aussi, mais je l'espère fort.

Concernant cette image, elle représente, selon ma prédiction, l'état des fan-girls à la fin de ce chapitre 😂

Bonne lecture à tous!

- Grace, ça ne peut pas continuer comme ça !

- Ikkaku...

- Nan, Carène, y a pas de « Ikkaku » qui soit ! Tu as vu dans quelle état elle est encore ! Je vais le chercher !

La mécanicienne serrait les poings mais elle n'était pas en colère. Elle haussait le ton d'inquiétude. Carène baissa la tête. Elle savait bien qu'elle avait raison, et voir sa meilleure amie se tordre encore de douleur lui faisait mal au cœur. Si ça ne tenait qu'à elles deux, la jeune fille aurait déjà vu l'un des médecins de bord depuis longtemps. Seulement...

- Nan. Laisse-le où il est... il a mieux à faire.

- Ce ne sont que des excuses ! Y en a assez !

- Si ça t'embête de me voir comme ça, alors va voir ailleurs.

Elle serrait les dents en même temps que le coussin dans lequel elle avait enfouit sa tête. Couché sur le côté, elle avait envie de s'arracher les tripes plutôt que de continuer à souffrir ainsi. Elle n'avait plus les antidouleurs que l'autre doctoresse lui avait donné, elle n'avait donc plus rien pour faire croire à son corps et aux autres qu'elle allait bien.

- Mais tu sais bien que ton état n'est pas normal. Regarde moi et regarde Carène, on est pas clouée au lit à nous tordre de douleur quand on a nos règles !

Elle grogna encore une fois et prit la porte.

- Cette fois je vais le chercher !

Elle eut à peine fermé la porte que Carène leva la tête vers Grace. Elle essayait de se redresser en grimaçant.

- Va la chercher, s'il te plaît, Carène. Je veux pas qu'elle lui dise quoi que ce soit.

- Tu devrais peut-être quand même en parler au capitaine. Elle a quand même raison...

La jeune fille pesta, interrompant son amie et essaya de se lever. Elle retomba lamentablement au sol.

- Grace ! Non, reste au moins couchée alors !

La sabreuse la remit dans son lit.

- Lâche-moi, faut que j'aille...

- Que tu ailles te cacher ? Tu sais bien que le capitaine te retrouvera où que tu ailles. Arrête de dire n'importe quoi et recouche-toi. Tu te fais du mal pour rien.

Grace tenta de la repousser mais se retrouva de nouveau couchée et cette fois avec Carène à ses côtés.

Plus le temps passait, plus son rythme cardiaque augmentait. Son père allait arriver d'une minute à l'autre à cause d'Ikkaku. Elle ne pourrait rien lui cacher cette fois-ci. Elle allait devoir...

- Grace.

Carène venait de prendre sa main.

- Ne t'inquiète pas, tout va bien se passer. Quoi qu'il arrive.

Elle serra sa main et se retourna pour la prendre dans ses bras.

***

La porte de la chambre s'ouvrit sans être précédé de coups. Le chirurgien de la mort s'était pressé pour la rejoindre après avoir entendu les propos d'Ikkaku. Il tourna la tête vers le lit des filles. Seule Carène avait réagi, levant la tête vers le médecin attendu. Law soupira légèrement.