39

7.1K 470 412
                                    

39.






Précédemment

Driss plaque sa main sur ma bouche. Je sens une grosse pierre sous ma main, alors je m'empresse de la prendre.

Driss - La ferme !

Je la serre dans ma main et le cogne avec, de toute mes forces.
Il tombe inconsciemment sur moi en un seul coup.

Ma respiration était saccadée j'arrivais pas à la contrôler.

Je le pousse de sur moi alors il finit allonger au sol. Je me redresse et jette la pierre plus loin de nous.

Il saignait quand même pas mal de la tête. Un peu trop même ? Stressée, je retourne dans ma voiture pour prendre la fuite.

Qu'est-ce-qu'ils me veulent tous pour que je m'en arrive à ce stade ?

_



NAIJA


J'étais rentrée depuis un bon bout de temps. Je stressais, passais plusieurs fois mes mains dans mes cheveux, me touchait les doigts, secouait la jambe et tous ça en pensant à Driss. Pourquoi j'ai autant peur alors que c'était de la légitime défense.

Je commence à me détendre mais je finis par me tendre de nouveau en imaginant ce que Driss peut me faire pour se venger une nouvelle fois.

Mon téléphone s'allume et affiche un message de Warren me disait qu'il était là.

Tout de suite après on sonne, je m'empresse de partir l'ouvrir.

Warren - Bons-

Je sais pas ce qui m'a prise...mais je l'ai serré dans mes bras. Bizarrement, j'avais moins peur.

Warren - Qu'est-ce-que t'as ?

Je me détache rapidement en me rendant compte de ce que je venais de lui faire.

- raclement de gorge, désolée..

Il a lâché son meilleur sourire au coin en me regardant un long moment.

Je descends mon regard sur ses mains ornés de bagues et sur les sachets qu'il tenait.

- Qu'est-ce-que c'est ?

Warren - J'ai posé une question en premier tu m'as même pas répondu. Ça va ?

- Euh...oui.

Je fuis son regard en m'en allant à la cuisine. Warren me suit en fermant la porte derrière lui.

Warren - C'est des nouilles.

- Ah ouais ? J'aime trop ça !

Il pose les sachets sur la table et sors des nouilles piquantes coréenne et japonaise. Il pose des baguettes et pars prendre dans le frigo du oasis.

Fallait voir comment je le matais. Son t-shirt, ses bras musclés, son collier, sa nuque, sa casquette je le trouve vraiment charmant. Coude sur la table et main sur la tête, je me mets à le fixer inconsciemment.

[I]NARCISS.™Où les histoires vivent. Découvrez maintenant