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NAIJA





Qu'est-ce que Chris voulait cette fois ci après avoir kidnappé Maya ? Mes mains se mettent à trembler en regardant la photo que ce connard venait de m'envoyer.

« La petite Maya s'amuse bien avec moi t'inquiète pas pour elle chérie. »

J'imaginais pas qu'elle genre de chose affreuse il pourrait lui faire tout simplement parce que c'est horrible à l'imaginer. Ma première intention était d'appeler Warren puis la police mais je reçois un second message.

«  Si tu veux la revoir saine et sauf rends-toi SEULE demain à 00h dans notre magnifique maison. »

Toute seule ?

Si c'est pas pour me trancher la tête ou terminer le travail qu'il avait commencé ce soir là c'est absolument hors de question que j'y aille seule.

J'ignore complètement le message et décide d'appeler Warren qui me répond après le second appel.

Warren - Ouais ? Pourquoi tu dors pas toi ?

- Je sais où est Maya.

Warren - Hein ? Dis-moi ?

- C'est Chris, j'en étais sûr que c'était un de ses coups.

Il y a eu un silence de quelques secondes avant qu'il ne prenne la parole.

Warren - J'en étais sûr aussi..comment tu l'as su ?

- Il a réussi à trouver mon numéro et m'a envoyé un message.

Warren - Il veut quelque chose, qu'est-ce qu'il veut ?

Je reste silencieuse durant un moment avant de m'affaler sur mon lit.

- Moi.

Warren - Il compte libérer Maya..si tu viens à lui ? Et tu dois te rendre où ?

- Dans..dans notre ancienne maison.

Cette maison hantée, rempli de cauchemar que j'imaginais enfuie au plus profond de mon âme, perdue.

La voix de Warren devient beaucoup plus sombre et ferme que d'habitude..

Warren - Parfait. Il aura vécu là-bas et il va y passer ses dernières secondes là-bas.

- Warren..

Warren - Je rentre de toute façon.

Il raccroche sans me laisser le temps de pouvoir placer un mot de plus. Je sentais que le Warren sombre et froid avait resurgit durant ces dernières secondes.

Mes mains se mirent à trembler en un instant. Je savais même pas pourquoi, pourquoi ? J'avais peur ? Oui, mais j'avais aussi plein d'autres émotions qui me surmontaient. Je détestais cette sensation, la même que je ressentais lorsque je vivais encore auprès de Chris.

Ma gorge se noue j'essaye de la détendre mais au contraire plus j'essayais, plus elle se nouait et plus mon envie de pleurer me submergeait.

[I]NARCISS.™Où les histoires vivent. Découvrez maintenant