J : Tu vas être en retard.Je ne réponds pas, à la place j'applique du mascara sur mes cils tout en réfléchissant à ma tenue. Un chemisier noir ? J'en ai un au moins ? Je jette un coup d'œil vers mon armoire et la remarque de là où je suis. Tant mieux, car ça m'aurait agacé de ne pas trouver tout de suite ma tenue. Une fois ça fait j'enfile donc le chemisier par dessus mon soutien gorge en dentelle noir.
J : Ta mère te laisserais aller à une fête comme ça ?
Ma mère est morte, ça clôt le débat non ?
Je noue les boutons et place une légère couche de rouge à lèvres rouge sur mes lèvres. Je suis prête. Je me tourne alors vers ma tante qui me fixe appuyer contre la porte. Je remarque aisément qu'elle est stressée, n'importe qui pourrait en arriver à cette conclusion. Elle ne cesse de se mordiller la peau autour des ongles.Y : Un, on ne peut pas être en retard à une soirée. Deux, n'essaie pas d'être elle.
J : Tu feras attention ?
Y : Je serais entouré de tous mes amis, et en plus de ça nous sommes dans la maison de vacances de Margot. Il ne peut rien nous arriver.
J : Ils disaient pareil en parlant de votre maison.Je me crispe et me tourne lentement vers elle un sourcil haussé. Ce terrain est glissant, elle le sait.
J : Désolé..
Y : J'y vais.J'attrape mon sac avec mes affaires et pars vers la sortie en ignorant son soupir. Qu'importe si elle souhaite que je reste, je ne souhaite pas rester moi. On va se fixer dans le blanc des yeux à ne rien faire à part recasser le passé ou l'enquête. Oublier, elle devrait suivre mon exemple et aller boire un verre.
J : Tu m'a-
Y : Si j'ai un problème, promis. Et va donc boire un verre avec tes collègues.
J : Je dois remplir des dossiers.
Y : Bisous tata.Je n'entends pas sa réponse, je suis déjà dehors et en direction de mon bus. Je peux pas être en retard à une fête mais par contre à l'arrêt de bus si. Une fois avoir salué ce même chauffeur et attrapé mes écouteurs, je laisse mon esprit dériver jusqu'au lieu de la fête. Arrivé ici je sais d'avance qu'il me reste dix minutes à pied avant d'y être. Je me demande qui il y aura vraiment, je sais queOwen et Margot seront là, accompagnés de Léo et des " amis de Léo " mais quel ami(es) de Léo ?
Comme prévu une dizaine de minutes plus tard je me trouve face à cette maison de bois et un léger sourire ironique me vient. Du bois. Suivez mes conseils les amis, faites attention au feu. Je secoue la tête, efface ses pensées et pars toquer à la porte, directement Margot m'ouvre dans sa robe verte forêt.
M : Yuma ! Tu es là !
Y : Margot ! Tu es là !
M : Normal puisque c'est chez moi ?
O : De l'ironie darling, de l'ironie.Je roule des yeux sous l'air boudeur de Margot et embrasse leurs joues avant de rentrer. Directement dieu Léo me saute dessus et j'éclate de rire.
L : J'ai un instant cru que tu t'étais perdu !
Y : Tu doute de mon inestimable sens de l'orientation ?
O : Thabas réussi à te perdre dans un centre commercial.
Y : Pour ma défense il était hyper grand !Ils rient et je croise les bras boudeuse. Bande de..Je fronce les sourcils en fixant les deux autres personnes qui me fixent. Qu'est ce qu'ils font là ?
Y : C'est ça tes " amis " Léo ?
S : " ça " ? Je suis vexé.
Y : Qu'est ce que je m'en fiche?Il me tire la langue comme le gosse qu'il est et je salue Lila. Elle, je l'apprécie plutôt bien.
M : Maintenant que tu es là, la fête peut commencer !
Elle nous tend nos verres qui contiennent un énième alcool de ce qui rentrera dans notre estomac ce soir. On trinque tous avant de boire. J'avale le mien d'une traite en souriant ironiquement face à la grimace de Soan. Après ça nous avons longuement danser, chanter, fait divers jeux et bien entendu pour satisfaire l'estomac sans fin de Léo et étonnamment Lila nous avons aussi manger.
Je m'assieds dans un fauteuil en baillant longuement, ça y est nous sommes en 2018. Une nouvelle année commence.
S : Yuma Putero.
J'hausse un sourcil dans sa direction alors qu'il s'assied sur l'accoudoir de mon fauteuil. Que me veut-il ?
S : Une enquête a débuté pour trouver le ou la meurtrière de tes parents.
Y : Félicitations, tu as bien potassé le sujet.
S : Tu as été retrouvé inconscient et blessé proche du lieu du crime.
Y : Non ? C'est vrai ? Tu lui apprends des choses la.
S : Je ne te souhaiterais pas toutes mes condoléances.
Y : C'est bien, tu gardera tes dents encore un peu.Un léger sourire effleure mes lèvres. Je suis bien heureuse qu'il ne me souhaite pas ses stupides condoléances qui ne signifient de toute manière pas grand chose.
S : Je l'ai vu.
Y : Quoi ?
S : Ton sourire.
Y : Je souris souvent.
S : Je l'ai vu...ton vrai sourire.Je roule des yeux et reporte mon attention sur les mini groupes, ou couples, qui se sont formés. Lila et Léo sont occupés à jouer a un jeu..dont le but est de tuer des ..zombies ? Tandis que..
S : Mais qu'est ce qu'ils branlent ?
Y : Margot met un masque à Owen, a trois heures du matin ?En effet, Owen a posé Margot sur un des meubles et il s'est glissé entre ses jambes pendant qu'elle lui applique un masque. J'y comprends plus rien moi.
S : Quand vont-ils enfin remarquer l'amour qu'ils se portent ?
Y : J'en ai aucune fichtre idée !
S : C'est idiots, ils ont les réponses à portée de main mais ils jouent les aveugles. En faisant ça, ils se risquent à perdre cet amour.Je me tourne vers lui, ses sourcils sont légèrement froncés et il les fixe alors que ses cheveux brun retombe sur son front. Ses traits sont comme au premier jour, ils contiennent cette finesse et cette douceur propre à lui-même. Si je connaissais mieux les visages en fonction des pays je pourrais donner exactement ses origines, la tout ce que je peux en deviner c'est qu'il a sûrement une origine dans les pays asiatiques..ou coréen ?
S : Tu sais, c'est très gênant d'être fixé ainsi.
Y : J'essaie de deviner quelle origine tu es ?
S : Qui te dit que je suis français ?
Y : Tu le parle bien et tu as l'accent.
S : Tu as raison, je suis d'origine coréen.J'hochai doucement la tête et reposais ma tête sur le fauteuil alors qu'il me la tournait vers mes deux meilleurs amis qui s'embrassaient.
Y : Enfin !!!
S : Ça fait longtemps que vous attendez ça ? Non parce que Léo aussi a l'air heureux.
Y : Ça fait..un paquet d'années.On se fixe dans les yeux et à nouveau je ressens cette sensation. Alors rapidement je détourne le regard sous son rire. Que c'est agaçant ! Il attrape ma main et noue nos doigts lentement.
S : Je te souhaite une douce vengeance.
Tu ne peux pas savoir à quel point tes paroles sont dans le contexte mon cher Soan.
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Échec & Mat
Mistério / SuspenseUne jeune fille de dix sept ans retrouvée blessée et inconsciente proche d'un incendie. Des corps brûlés, des preuves effacées. Une guerre contre quelques indices. Une enquête virulente et une plaie béante. Une course contre la montre, qui est t'il...