50. Échec & Mat

31 6 23
                                    

 -Jeanne Putero est reconnue...Coupable ! 

La sentence tombe en même temps que le genre de marteau du juge et celle-ci s'effondre sur son banc alors que la main de mon frère se noue à la mienne ainsi que celle de Soan et qu'on sourire ce force sur nos visages identiques. 

Un murmure s'élève dans la salle et le juge demande le silence alors que Jeanne est levée et que les policiers l'emmènent vers la sortie. Vers la prison où elle passera sûrement la fin de ses jours en vue des nombreux crimes dont elle est affublé.

Tentatives de meurtres sur un enfant. 
Manipulation de la vérité et de la justice. 
Assasinat prémédité de l'officier et de l'avocate Putero. 
Tentative de meurtre ou du moins blessure sévère sur ma personne. 
Exécution de ses fonctions en vue de fin mauvaises. 

Tout un panel digne des plus grands peintres gothiques de l'ancien temps. 

Elle passe près de mon banc, je relève le regard vers elle et le plonge dans le sien avec un visage froid. 

Je fixe ma tante tourne dos à moi et lentement je verse un de ses somnifère dans son verre. Elle revient vers moi avec un grand sourire et ensemble nous déjeunons tout en jouant aux échecs.  Elle boit son verre cul sec et quelques minutes après elle dort. J'efface toute trace de mon passage méticuleusement et je pars de la maison avec un de ses couteaux cachés  sur moi. 
Je rentre chez moi et mes parents m'accueillent avec un grand sourire. 
Je réponds à leurs sourires avant de partir lentement vers le salon, faisant brûler une quelconque feuille dans la cheminée. Je reste un long moment à simplement fixer le feu, il m'a toujours fasciné. Il est envoutant je trouve. Ma mère m'appelle alors je me lève d'un mouvement apathique être dirigé vers la cuisine ou elle s'y trouve. Elle me parle mais je ne l'écoute pas, je ne désire pas l'écouter. Je m'approche et attrape sa nuque avant de pousser son visage contre un placard dans un craquement sourd. Son corps, sûrement assommé, s'écroule à terre sous mon sourire moqueur. 
Si fragile petit être. 
Le bruit attire mon père et celui-ci me fixe horrifié,  je m'avance vers lui en tenant ce couteau alors qu'il supplie des choses incompréhensibles. Il essaie de se défendre mais contrairement à moi lui ne souhaite pas me blesser alors je le tue. Plusieurs coups de couteau encore et encore. A chaque fois la lame perforé sa cher sans un bruit jouissif et le sang coule à flot giflant même mon visage. J'éclate dans un rire sonore en me relevant lentement. Quelque chose percute ma tête et je me sens vaciller un instant. 
Je gemis de douleur et la rage s'intensifie, je me tourne vers cette femme et lui tends mon couteau. 
Y : Vas-y maman. Poignarde moi. 
M : Qu-Que raconte tu yuma...qui es tu…
Y : A toi de voir. Mais la j'ai dis poignardé moi. Fais le comme je l'ai fait pour ton cher mari. 
Elle tourne le regard vers le corps étendu et surtout la mort de son mari et enfonce brutalement la lame en moi. Je sens la lame perforer ma chère et je m'écroule presque de douleur avec un sanglot. Horrifiée et sûrement par un stupide instinct maternelle elle retire la lame de moi avec un crie. 
M : Je- désoler mon dieu je- 
Y : Tu es en état de choc je crois bien. Ne t'en fais pas, ça ne durera pas. J'ai tout ce qui me fallait. 
Malgré la douleur je me jette sur ma mère et la poignarde autant de fois que mon père, si ce n'est plus. Plus je poignarde, plus le sang coule et plus j'ai envie de le faire. Un cercle des plus délicieux. 
Je me relève lentement alors que son corps tombe au sol et je prends soin de cacher le couteau et retirant mes empreintes tout en léchant le sang au coin de mes lèvres.
Je souris en fixant ma merveilleuse œuvre d'art et donne un coup de pied dans ce qui empêche ce feu d'accomplir sa danse. 
Alors que le feu se propage, je sors de la maison d'un pas lent et conquérant. Arrivé à quelques mètres de cette maison, je sens l'adrénaline et le plaisir retombent laissant place à la douleur. Je m'écroule au sol en fixant une dernière fois le feu prendre dans la maison et ...la main ensanglantée de mon père. 

Je sourit d'un air purement mauvais alors qu'une larme roule sur sa joue pendant qu'elle se rend compte de la partie réelle qui c'est jouer pourtant juste sous ses yeux. Sa route se termine en silence vers sa condamnation et je me relève suivi de Soan, Yugo et tous mes autres amis. Tous les autres pions de choix. J'avance lentement vers la sortie mais là je me stop. Alors que le temps s'arrête pour chaque personne présente, je sens la tête de mon frère se tourner pour vous offrir un sourire en coin et je me tourne aussi à demi plongeant mon regard vert dans le vôtre avec un sourire des plus malsains et un clin d'œil. 

Y : Croyez-vous vraiment que dès le départ je vous laisserai accéder à l'entièreté de ma tête et de mes pensées en sachant que vous êtes là ? Que vous êtes naïfs tout de même. Une dernière chose...Échec & Mat. 

Échec & MatOù les histoires vivent. Découvrez maintenant