Je ferme les yeux. Je les ferme pour éviter d'avoir à fixer mes parents face à moi. Non, je ne veux pas. Ils me fixent, me parlent, échangent mais je ne veux pas. Je finis par me lever rapidement et pars courir, je cours et me laisse tomber face au feu de la cheminée. Ici le feu interne que je ressens semble s'apaiser et je me calme petit à petit. Il vient près de moi et s'assied, fixant en retour le feu, d'elle même ma tête se pose sur son épaule et il attrape ma main la serrant dans la mienne.
-Tout ira bien le temps que je sois là.
Y : Et si tu pars ?
-Je ne compte pas le faire.
Je souris, rassuré. Si il reste alors tout ira bien.Je cligne plusieurs fois des yeux en me reconnectant à mon environnement, les flammes sont là oui mais ce ne sont pas des flammes et surtout il n'est pas à mes côtés. Je fais tourner lentement la bague autour de mon doigt en ressentant cette douleur sourde.
Le temps apaise les maux, qu'elle connerie c'est absolument pas du tout vrai. Le temps n'apaise rien, le temps est juste une poignée de sel sur un blessure béante.
-Yuma tu viens ?
Je sursaute légèrement et me tourne vers elle, elle me fixe dans l'encadrement de la porte, ses cheveux fin et noir sont pour l'instant défait et elle tiens entre ses longs doigts mon supplice pour les prochaines minutes.
A l'aide.
Elle rigole face à mon air et je me relève lentement en partant vers elle.
Y : Rappelle moi pourquoi j'ai accepté de venir me préparer avec toi ?
M : Car tu es ma meilleure des meilleures amies ?
Y : En même temps tu en as qu'une.
M : Assez blablater, assieds toi !
Y : A vos ordres maîtres.Elle roule des yeux face à mon expression et attaché mes cheveux, enfin vu leurs longueurs elle ne peut faire que mettre une pince pour éviter qu'il ne me revienne dans la figure. Et puis lentement et avec un soin innée elle commence à appliquer mon masque puis le sien. Lorsque c'est fini je détourne ma propre attention pour ne pas sentir le masque durcir sur ma peau et me provoquer une envie pressante de me gratter.
Y : Tu vas mettre quoi ?
M : Ma robe bleue ira bien avec mon maquillage.
Y : La bleu nuit et donc le maquillage bleu légèrement pailleté ?
M : C'est ça ! Et toi ?
Y : Bah...un jean et un pull ?
M : Ou alors je te prête la robe que tu adores.
Y : Laquelle ?
M : La rouge bordeaux avec un dos nu ?Je souris et elle comprend directement que je suis d'accord. Bon okay je suis faible mais cette robe est simplement géniale !
Y : Au fait ?
M : Oui ?Ce n'est qu'un vague murmure, elle est d'abord occupée à retirer le masque puis à me peigner et me maquiller.
Y : Tu t'es réconcilier avec Owen ?
M : Je compte le faire ce soir.
Y : D'accord.
M : Et toi avec Soan ?
Y : Oui.
M : Vous n'êtes encore qu'au stade d'amis ?
Y : Je lui proposerais peut-être une danse ce soir.
M : Je suis fier de toi.Je rougis légèrement et elle m'intime d'aller m'habiller, je le fais donc et lorsque je ressors elle est aussi prête. Je nous fixe dans le miroir et nous sommes magnifiques.
Y : Et pour Lila et Léo ?
M : Ils sont proches ?
Y : Il l'a invité à la saint Valentin.
M : Puis il est parti après leurs baisers.
Y : Mais- de toute manière tu a la version de Lila et moi celle de Léo.
M : Tu as toujours été plus proche de lui. Pourquoi ?
Y : Je sais pas.
M : Mais..-Je la vois froncer les sourcils, sûrement à cause des pensées qu'elle a eues avant de secouer la tête. Puisque tout est prêt nous partons vers l'endroit de la fête, après un bus et quelques minutes à pieds nous arrivons face à la grande bâtisse. La fête a été organisée par quelqu'un du lycée, je ne sais pas qui mais nous étions invité donc bah..pourquoi pas.
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Échec & Mat
Mistero / ThrillerUne jeune fille de dix sept ans retrouvée blessée et inconsciente proche d'un incendie. Des corps brûlés, des preuves effacées. Une guerre contre quelques indices. Une enquête virulente et une plaie béante. Une course contre la montre, qui est t'il...