Je dois avouer qu'il n'y a pas un moment que j'adore plus que ce moment où je suis totalement soule.
J'ai juste l'impression d'être dans un autre monde.
Un monde loin de tout,
Un monde l'un de nous... Loin de lui et de moi.Comme si mon corps, n'existait plus.
Et que seul ma pensée, libre de tout support, avait développé la capacité de pouvoir se déplacer...
Comme elle le voulait, où elle le voulait si elle le voulait.
Étant maître de sa personne.
Ma pensée peut à présent virevolter dans les airs.
À la recherche de paix, de douceur, d'une tranquillité qui m'a été arrachée.
Cependant, soyons sérieux.
Quand on vit en compagnie d'un homme aussi effroyablement intransigeant. Même nos pensées ne sont appartiennent.
Je ne choquerais personne, si je disais que même mes pensées sont régulées par ce dégénéré.
Nous avons une relation toxique.
Mon dieu, une relation ?
Mais à qui est ce que je mens ?Il me domine c'est tout.
Et pourtant.
Je l'aime.Mais le terme le plus exact serait plutôt ...
Je l'ai aimé.Je l'ai aimé, parce qu'il a su à un moment de ma vie où je n'avais plus aucun espoir me donner ce dont j'avais besoin:
De l'amour.
Si on peut appeler ça de l'amour...
Du moins ça se rapproche à cette chose que tout être a pu recevoir au moins de ses parents.
Les miens, ne m'ont jamais rien donné.
En même temps, ils m'ont abandonné.
J'étais dans un orphelinat, j'ai été recueillie à la rue.
Par contre dans cet Orphelinat, j'ai trouvé une amie, la seule et unique, mon âme sœur
ma Kathie.Mais la vie est une sombre pétasse pour une raison. Elle a été adoptée, elle a été amenée loin de moi et je suis juste restée avec moi et mes pensées.
Un moment difficile, les deux années qu'on a passé à l'internat. Elle et moi.
Mais j'ai été adopté, un jour par une dame; qui m'a juste enfoncé encore plus profondément dans le trou, où je me trouvais.
Quand j'ai eu la majorité, je suis partie pour aller vivre chez ma mère.
Et je me suis cassée de chez ma mère quand j'ai eu ma licence.
Tout ça, toute ma vie, n'est qu'une succession de mauvais choix.
Mais la plus grosse erreur de ma vie.
Est bien le moment où j'ai décidé de rester.
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L'homme parfait Tome 1 ( en réécriture)
Romance« la grandeur d'un homme ne se mesure pas à son physique ou son matériel, mais plutôt à la manière dont il traite la femme qu'il aime. » Cette phrase a été créée pour définir Adrian Foster. Il est le stéréotype de l'homme parfai...