C'est dans un silence aussi clameur qu'assourdissant que notre verdict fut prononcé.
Il est clairement temps pour nous de rentrer à l'hôtel.
Ta main escortant la mienne, nous marchons en direction de la voiture.
De loin, le chauffeur nous aperçoit.
Animé, d'un professionnalisme qui semble collé à la peau de tous ceux qui travaillent pour toi.
Il ne perd pas une seconde, pour s'empresser de ranger sa cigarette dans son étui avant d'accourir et s'acquitter de sa tâche qui consisterait à m'ouvrir la portière.
Une consigne que tu as lui sûrement dictée
Par contre vu son étonnement face à la si grosse tâche de sable étalée le long d'une grande partie de ma cuisse.
Je peux comprendre que même le plus professionnel des chauffeurs puissent tiquer à cet instant précis.
J'irais même jusqu'à dire que si tu n'étais pas juste derrière moi. Il ne se serait pas gêné,
pour me dire une phrase du genre :
« Allez vous laver avant de poser vos fesses sablées sur mes sièges en cuir ! »
Une remarque qui serait pour le moins honnêtement, équitable.
Vu mon état ridiculement pathétique,
qui risque sûrement de défoncer les sièges de ce pauvre monsieur.
Nous le savons tous les trois...
Et pourtant, je ne m'excuse pas et entre dans la voiture comme si de rien n'était.
À chacun sa journée de merde après tout !
***
Un huitième ?
Un quart ?
Ou un demie quart d'heure ?
Je ne saurais dire depuis combien de temps nous sommes sur la route.
Je sais juste que je prétends volontairement être obnubilée par l'exotique panorama que me propose l'autoroute rectiligne.
J'ai honnêtement envie de pleurer
J'ai objectivement envie de me jeter par la fenêtre
Je l'aurais peut être fait ...
Si seulement j'avais le contrôle sur le bouton d'ouverture de cette fenêtre.
Putain de merde !
Toute cette situation est si embarrassante.
Soudain, alors que nous étions plongé dans le silence le plus complet.
Un pouffemment de rire,
rapidement étouffé se laissait entendre.
Surprise
Je me tourne vers la seule personne qui soit susceptible d'avoir posé un tel acte.
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L'homme parfait Tome 1 ( en réécriture)
Romance« la grandeur d'un homme ne se mesure pas à son physique ou son matériel, mais plutôt à la manière dont il traite la femme qu'il aime. » Cette phrase a été créée pour définir Adrian Foster. Il est le stéréotype de l'homme parfai...
