Rien qu'une putain

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      J'entre dans la loge, je salue les filles, nous sommes aux nombres de dix toutes des femmes expérimentées, entraînée à la dure. Pas besoin que l'on me guide. Je m'avance vers le mannequin qui est devant moi, caresse du doigt ma tenue de scène.

Des sous vêtements complètement transparents, en soie noire. Je me déshabille, les enfilent, porte la paire de bas en dentelle qui allaient avec.

  Je m'assied devant la coiffeuse, attache mes cheveux en un chignon haut. Passe ce trait de rouge lèvre rouge vif sur mes lèvres, les collent l'une à l'autre pour que la pâte colorée se propage sur mes deux lèvres.

Je soupire.

D'un geste vif, je prends mon mascara, fait ce que j'ai à faire sur mes yeux avec ce dernier.

Je soupire encore une fois. C'est reparti pour un tour.

Le manager nous dit :

-Les filles vous savez comment ça fonctionne le client est roi. Et surtout soyez professionnel les soirées entre initiés sont déjà très importantes mais celle qui sont privées, je vous laisses imaginer. Mais je ne m'en fais pas vous êtes ce que l'on fait de mieux en terme d'experte en sexualité alors mesdames inondez nous de votre savoir.

Au moment où elle finit son speech, je rentres mes pieds dans mes talons en vernis noir ; mes mains dans des gants en dentelle, enfin je m'asperge du parfum "J'adior Dior".

On nous ouvres les portes du salon privé.

Mon regard ne croise celui d'aucun de ses pervers.

Je n'ai qu'elle seule cible, et c'est cet homme, celui qui me terrifie tant, c'est lui que je dois impressionner, si je veux avoir une chance de survivre, je dois l'affronter.

Seulement je vais jouer selon les règles qu'ils m'ont apprises.

J'attrape ma barre, la caresse c'est une vielle amie.

De ma main droite je m'accroche à cette dernière, lui tourne autour, amorce mon balancier de fessier.

Je bouge mes hanches de la gauche vers la gauche sans quitter son regard une seule seconde.

Je plis mon genoux, sur ma barre me laisse tournoyer, la grimpe de mes deux mains avec vivacité pour tournoyer le long de ma vielle amie.

Je me mords la lèvre quand j'atterris en grand écart sur l'estrade.

J'écarte mes jambes en grand écart , balance ma jambe droite vers l'arrière et d'un retourné élégant ma jambe gauche vient vite la rejoindre.

j'arrive à me relever sans les mains. Je me replace simplement à côté de ma vielle amie.
Je fais comme si ce que je venais de faire n'avait rien d'exceptionnel.

Il fait un signe de main pour me dire de m'approcher de lui.

Je m'avance vers lui, je ne balance pas mes hanches, me cambre pour garder cette confiance en moi qui c'est vu s'installer au fur et à mesure de ma performance. Il me fait un signe pour me dire de me mettre à genoux. Je le fais.

Il me dit :

-Tend tes bras vers l'avant.

Je place mes mains droit devant moi, joint mes avant bras et mes paumes de main entre eux.

L'homme parfait Tome 1 ( en réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant