Point de vue de Adrian.
On s'assied autour de la salle à manger. Sa mère ouvre le frigo dépose un verre de jus d'orange.
Son compagnon beaucoup plus jeune qu'elle, je dirais même du même âge que June, nous apporte deux verres encore mouillés. Il vient sûrement de les laver.
Je coule un regard vers Mikaela. Elle est totalement blasé par la situation. Alors je ne dis rien et affiche un visage du même ton que le sien.
Sa mère engage la conversation lui demande :
-Alors finalement tu déménages, j'ai reçu un appel, d'une personne qui disait être ton assistante, cette personne me demandait de signer un papier pour être ton garant.
Elle écarquille légèrement les pupilles. Elle est surprise par son propre déménagement ?
Elle se racle la gorge avant de dire :
-Oui c'est exact. Tu comptes signer quand ?
-C'est déjà fait. Le dossier est dans ma commode. Et puis tu ne fais pas les choses en grand, un loft dans cet immeuble là tu sais non loin de cet endroit où tu travailles.
Elle sourit. Je connais ce sourire. Elle le fait depuis le début de la journée. Elle veut changer de sujet. Alors j'interviens. Je dis à sa mère :
-Je suis réellement surpris. Vous êtes une femme sérieusement consolidante, vous n'avez pas sourciller une seule seconde lorsque vous m'avez vu.
Elle hausse un sourcil, son copain je crois. Soupire et ajoute avec une touche de désinvolture :
-En français mec ! Même crie t-il.
Mikaela lèves les yeux aux ciels avant de répliquer de manière plutôt sanglante :
-Commence par aller à l'école avant de te plaindre.
Elle coule un regard vers sa mère, puis dépose un truc dans une housse sur la table, c'est sûrement un sac, elle le fait avant de dire.
-Voilà ce que tu m'as demandé. Tu m'excuseras mais je n'ai aucune envie de te faire des courbettes.
Le jeune homme le cri encore plus fort.
-En français pétasse.
-Je vais t'apprendre les bonnes manières gamins.
Elle n'a pas fini de prononcer ces mots, que le jeune homme c'est lever prêt à en découdre. Je m'interpose, regarde sa mère qui semble inerte à la situation.
Je tires doucement Mikaela vers moi. Nos regards se croisent.
À travers ses yeux je peux sentir cette rage qui bout au fond d'elle depuis des années, se diluer petit à petit. Elle baisse les yeux plus les relèvent me regarde avant de dire :
-Je vais y aller.
Sa mère chantonne un :
-D'accord ma chérie à la prochaine.
Sans se retourner une seule fois, elle avance vers la porte d'entrée, l'ouvre et ressort en furie. Sa demie sœur je crois, nous regarde de loin, je peux distinguer un sourire s'afficher sur sa face quand elle voit Mikaela furieuse.
Bref cette famille craint. Je détestes les gros mots. Mais ça doit faire vraiment chier, de vivre dans une atmosphère pareille.
Elle tire sur la portière furieuse, mais les portes sont bloquées, j'entre du côté conducteur et ouvre sa portière.
Je démarre le moteur fait une manœuvre, et dès qu'on ne distingue plus le chalet je la vois se radoucir un peu.
Comment ne pas être si effrayé par l'amour quand on ne l'a jamais connu ?
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L'homme parfait Tome 1 ( en réécriture)
Romance« la grandeur d'un homme ne se mesure pas à son physique ou son matériel, mais plutôt à la manière dont il traite la femme qu'il aime. » Cette phrase a été créée pour définir Adrian Foster. Il est le stéréotype de l'homme parfai...