Je me contente d'une douche éclaire juste de quoi rafraîchir mon corps. Je suis d'humeur, à être très sensuelle... Alors je me passe sur le corps la crème de nuit, lady million, Pacorbanne.
Douce, gracieuse. Cette crème me met vraiment de bonne humeur, j'espère que la soirée suivra la flagrance de cette odeur.
J'espère ?! Mais qu'est ce qui m'arrive ?
J'en viens à espérer de passer une bonne soirée ?
Je m'attends réellement à autre chose qu'à de la déception ?
Réveille toi, Elina... Tu ne peux pas, ce n'est pas pour toi, lui... Tout ce qu'il représente, ce n'est pas pour toi... Tu ne l'auras jamais ! pourquoi ? Parce que les hommes comme lui, ne finissent pas avec les femmes comme toi ; ne tombe pas dans son jeu, de gentlemen à la con, tout ce qu'il veut au fond c'est coucher avec toi, au fond ils ne veulent que ça.
Je le sais pertinemment, et pourtant, je me maquille en espérant secrètement, qu'il apprécie mon maquillage... Je veux qu'il me dise encore, comme hier, devant la fontaine, qu'il me trouve, belle... J'en aie envie, même si je sais que c'est totalement ridicule.
Un soupire, des larmes, que je sens dans ma rétine. Une souffrance à fleur de peau, des espoirs incertains, un avenir que je meures d'envie de connaître.
La souffrance ? L'amour ? L'espoir ...
Un mot que je connais, et que je côtoie très souvent, deux autres qui me semblent tellement étrangers, à moi et à mon monde.
L'amour ? L'espoir ? Ces deux mots dans mes pensées...
C'est Noël avant l'heure !
Mais tout comme je n'ai jamais cru au père Noël, je ne crois pas non plus, à ces conneries.
L'espoir ? L'amour, juste des conneries que l'on véhicule pour faire vendre des stupides romans d'amour à deux balles. Je n'y crois pas. Je ne veux pas y croire, je ne peux pas y croire. Il faut avoir un cœur pour y arriver. Le mien est vide, brisé, meurtrie. Je ne veux pas le réparer, je ne veux pas qu'on le répare pour moi.
Et puis même si on le fait, une assiette en porcelaine brisée, ne pourra jamais ressembler à une assiette neuve, il y'a aura toujours une trace, même si on remet de la peinture au-dessus, la trace, elle, restera toujours en dessous. A force de laver cette assiette, elle refera surface.
Alors à quoi bon, pourquoi se battre ?
Mon avenir est certain. Mon avenir lui appartient.
Il n'y a pas une autre manière de voir les choses, ou la vie. C'est tellement ironique, mais c'est vrai, mon futur, ma vie, plus rien ne m'appartient, je suis à lui. Je suis sa possession, et il a tous les droits sur moi. C'est tout.
Le seul amour qui me soit autorisé, c'est bien celui que je peux éprouver pour mon maître. Je n'ai pas le droit, d'en éprouver un autre. Je le sais pertinemment, je le sais... si bien.
Je n'y peux rien, il m'a si bien dressée, il me l'a toujours ordonné, me l'a fait comprendre par la plus vicieuse de toutes les manières, admettre par les pires sévices possibles, alors pourquoi ?
Pourquoi, quand je pense, à lui aux mots qu'on a échangé...
Je me sens juste tellement libre !
Je me sens bien ? Je ne sais pas ce que ça signifie, le bonheur, je n'y crois même pas.
Mais quand je pense à lui, quand je sais qu'il ne me voit pas comme un Object de désir, quand je comprends, qu'il voit en moi, bel et bien, un être, une personne.
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L'homme parfait Tome 1 ( en réécriture)
Romance« la grandeur d'un homme ne se mesure pas à son physique ou son matériel, mais plutôt à la manière dont il traite la femme qu'il aime. » Cette phrase a été créée pour définir Adrian Foster. Il est le stéréotype de l'homme parfai...