Vilaine fille.

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      Disclaimer : Cet episode est pas mal explicite, évitez si vous avez une âme sensible.

  Je me racle la gorge. Si la gêne avait une image, je penses que se serait mon expression faciale à cet instant.

Que lui dire ? La vérité peut être ? Lui avouer que je passes mes journées à penser à lui, à son corps à la manière dont il chuchote à mon oreille.

     Lui avouer que je suis fleur bleue, et que je n'arrive pas à penser à autre qu'à ses yeux.

En une inspiration, je retrouves mes esprits, impossible que je lui relève ce qui me passe par la tête en cet instant.

     Nous sommes dans le parking de mon appartement. Je tire sur  la poignée la portière malheureusement bloquée.

Je me tourne vers lui, lui fait signe de la débloquer. Il sourit un sourire mesquin. Il ne va me laisser aller nul part. Du moins pas  temps que je n'aurais pas répondu à sa question. Je lui dis alors lâchement :

-Je te pensais plus confiant en tes capacités.

-Je ne suis pas de nature vaniteuse.

       Je me mets à rire. Je joue avec le feu, et cette fois je ne veux pas me brûler, non ce je veux c'est finir en cendre.

-Et moi j'aimerais que ça reste ainsi.

     Ah ! Il sourit, il est adorable on dirait un gamin qui cherche quoi dire ou faire. Il a l'air perdu dans ses pensées. Il est si pragmatique, c'est mon Adrian dans toute sa splendeur. 

-Tu es si cruelle, Mikaela.

     Il me souffle ses mots. Bascule son corps vers moi, caresse ma joue. 

  Ca fait des jours que je n'ai plus senti cette odeur, ce parfum, cette effleure d'Armani.

   Je ne peux pas m'empêcher de soupirer, de relâcher pour essayer de relâcher toute cette tension.

    Il passe délicatement sa main  tout le long de ma taille. Rapproche son torse du mien, jusqu'à ce qu'aucun espace ne nous sépare.

-Adrian.

     Je murmure son nom, quand lui passe sa main dans mes cheveux.

-Adrian.

     Je murmure son nom. Quand je me retrouves cerner par ses bras. Sa présence masculine qui trouble mon corps mets mes sens en alerte. Je sens rougir. Lentement envahi par une vague de chaleur que je ne peux contrôler.

       Mes yeux fixent les siens le cours d'un instant. Un instant, au cours duquel, le reste du monde ne me semble pas exister.

    Je peux lire à travers son regard. Je peux lire son excitation par la raideur de son pantalon. Je peux lire son envie par la rougeur de sa peau, je peux lire sa joie par la courbure de ses lèvres.  Je peux lire en lui et il peut lire en moi.

      Je le veux entièrement rien que pour moi et ce maintenant.

J'accroche mes pieds à sa taille. Il ouvre la portière. Je me défaits de lui et farfouille dans mon sac pour retirer mes clés.

      La main sur mes fesses, nous avançons vers mon appartement. Nous savons ce qui va se produire.

À la seconde où j'insère la clé dans la porte. Il hurle :

-Ça prend beaucoup trop de temps.

     Il me retourne. Je suis face à lui lorsqu'il me plaque les poignets contre ma porte d'entrée.

L'homme parfait Tome 1 ( en réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant