L'homme parfait est quelque peu sentimental

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- Adrian ? Adrian ?

Suis je en train de rêver ?
Comment se fait-il que j'entende la voix de Mikaela ?

- Adrian réveille toi enfin ! On a une journée surchargée aujourd'hui.

Hum...
C'était bel et bien un rêve.

Après tout
On n'échappe pas si facilement à son quotidien cauchemardesque, quand on est un Foster.

  Péniblement, j'entrouve mes yeux, aperçoit la silhouette d'Alice, Ipad et café à la main.

Je tends ma main vers elle pour attraper le café qu'elle me tend, soupire bruyamment alors qu'elle essaie de me communiquer les informations importantes pour la journée.

- Vu que tu veux avoir ton week-end de libre on va devoir placer la réunion par rapport aux conditions d'achats cet après-midi, je ne te parle même pas des corrections pour le contrat d'indemnisation. Tu as finis de le lire que je puisse faire les corrections ?

Je me contente d'acquiescer et de lui montrer mon ordinateur, qu'elle prend entre ses mains avant de parcourir l'écran des yeux.

- Mais... il y'a une remarque à chaque ligne !

-Tu as bâclé ton travail. Que veux-tu que j'y fasse ?

- Je... Excuse moi. Je ferais plus attention la prochaine fois, tu voudrais que je mette l'accent sur quoi exactement ?

- Les pensions retraites.

- D'accord.

Elle s'apprêtait à sortir de mon bureau,
quand soudain sans que je ne le sache pourquoi,

et soyons sérieux, connaissant Alice,
Je n'ai pas envie de savoir pourquoi.

Cependant, malgré le fait qu'elle le sache pertinemment,

elle se tourne vers moi, me demande l'air inquiète :

- ça va ?

- Oui Alice, je vais bien je suis juste un peu fatigué.

- Oui, juste un peu fatigué... En même temps si tu passes toute la nuit au téléphone ça risque d'être compliqué pour te réveiller aussi tôt que d'habitude.

Là, jeune fille...
Que voulez vous insinuer par là ?

- Serais-tu en train de me faire un reproche ?

- Bien sur que non, on ne peut pas faire de reproche à son patron, mais on peut conseiller un ami.

Froncer un sourcil, est le premier réflexe qui me vient en tête.

- Très bien. Bonne repartie Alice, seulement nous ne sommes pas amis, donc ce « conseil » est inapproprié et non désiré.

- Ridicule je dirais. Tu parles comme un enfant à qui on refuse de donner raison.

- Alice... je manque de patience, je suis épuisé et partiellement irrité à cause du surmenage. Toutes les conditions sont réunies pour que cette discussion prenne des proportions démesurées.

- Ce n'est pas la discussion qui est démesurée juste ta rigidité envers moi.

Bruyamment je soupire, mon pouce et mon index me permettent de me maser la partie de la peau de mon visage qui s'occupe de recouvrir mes yeux.

L'homme parfait Tome 1 ( en réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant