Que faire ?

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La chaleur de mon lit, la transpiration qui colle mes cheveux blonds à mon front. Une respiration non contrôlée. Un avenir incertain, une courte nuit et voilà l'aube qui précède le matin.

Un réveil en sursaut, signe d'une nuit plus exténuante que reposante, signe d'une violente séparation entre moi et morphée.

Mon regard se tourne vers ma fenêtre, le ciel plongé dans la pénombre. Une pénombre que les lumières de la ville tente d'effacer.

Seulement l'homme ne peut rien face à la nature. La science a essayé de révolutionner, mais son savoir reste limité.

Il fait nuit noir.

J'attrape mon téléphone à mon chevet, regarde l'heure.

4H30, comme il est difficile de penser que dans une heure le soleil se lèvera, qu'il sera là triomphant des ténèbres de la nuit, prêt à illuminer notre journée.

Je soupire, un soupir terriblement long

Pourquoi ma vie me fait penser à la pénombre ?

   La pénombre est faite de tranquillité, d'obscurité. On ne peut avoir aucun control sur elle, elle est libre, intense fait comme bon lui semble, cache des secrets dans les rues, des choses obscènes... perverses, dans les chambres.

Des envies inassouvies. Un visage qui me revient en tête.
Des envies inassouvies...

Mes doigts traversent l'élastique de ma culotte, des doigts qui se promènent le long de mon intimité, des doigts qui veulent m'aider à  satisfaire un désir, qui m'assaille.

Une fureur que je ne peux contenir, une fureur que je ne veux  contenir. 

Une respiration que je sens haletante, mes doigts qui entrent en moi, un gémissement, qui accompagne le tortillement de mes cuisses l'une contre l'autre, quand je me donne ce qu'il n'a pas voulu me donner.

Quand je m'accorde, ce qui m'a été refusé ...

Des dents, les miennes qui mordent des lèvres, les miennes.

Putain ! J'aurais adorer que ce soient les siennes.

Un souvenir, une immersion dans le passé, qui me permet de me rappeler, la douceur de ses lèvres, la courbe de son sourire, la chaleur de son corps contre le mien.

Une larme qui s'échappe de ma rétine, quand je ressens ce vide en moi, que même mes doigts ne peuvent combler, qu'importe le fait que je les sentent jusqu'au fond de mon abdomen.

Il y'a un vide qui ne peut être combler.

Celui de mon cœur ?

Je ne pensais plus en avoir un. Et même si j'en avais un, il ne m'appartient plus depuis bien longtemps tout comme l'entièreté de mon corps et de mon être.

Je ne m'appartiens plus.

Un murmure qui me permet de me reconcentrer :

- « apprendre à se connaître ».

    Dans un souffle je gémis, répète encore une fois ses mots, qui me semblent si interdit. Tel un enfant qui a peur qu'on lui tape sur les doigts, je le murmure encore une fois :

L'homme parfait Tome 1 ( en réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant