L'homme parfait Tome 1 ( en réécriture)

Peut être une dépression.

  Je me lèves péniblement de mon lit, prend un verre d'eau, je vois un appel entrant de ma mère. Je le prends:

-chérie
-oui maman
-j'aurais besoin d'un sac pour un vernissage.
-depuis quand tu as une galerie?
-je n'en aie pas mais mon nouveau fiancé oui, et en plus il a une fille tu vas l'adorer.

   Je me stoppe net pendant une seconde. Je rêve elle n'a pas osé, elle va encore sortir avec un énième amour de sa vie, et me forcer à essayer d'intégrer une énième famille qui finira par la détester en moins d'un mois. Je n'aie pas la force d'argumenter je lui dis:

-je vais te le déposer. J'arrive

    Et je termine l'appel. Elle ne m'avait plus refait le coup depuis longtemps . Et puis qu'est ce que j'en aie en à faire. Elle n'a jamais été une mère exemplaire de toute façon c'est pas aujourd'hui qu'elle va le devenir. C'est triste à dire mais en ce qui la concerne je n'aie plus réellement d'espoir, comme un peu tout ce qui touche à ma vie.

   J'arbore un rire nerveux, quand j'entre dans ma salle de bain. Je suis de bonne humeur alors je vais tester les masques que Alex m'a offert pour préparer ma peau pour  mon anniversaire, qui est dans une semaine, il sait que je déteste ce jour, mais bon quand il a une idée en tête celui là, chaque année il m'organise quelque chose.

     Je suis les instructions, c'est ce masque noir que je vois partout sur internet, il ne fait pas aussi mal ce que ces gens le disent. En tout cas je trouve la douleur supportable.

Puis je suis dans la douche, une trentaine de minutes plus tard, je suis dans mon placard à porter une robe monogramée à damier Kate Spade, celle là je l'aie acheter sur un site de revente en ligne elle était super moins cher, le même prix qu'une robe en solde chez Zara.

       Je mets mon collier à Perle, mes louboutins, et mon sac Channel, je ne suis pas heureuse au point de me maquiller, alors je mets du sérum sur mon visage et du baume à lèvres.  Je me regarde dans le miroir avant de sourire. Je me murmure à moi même :

-Je trompe qui avec tout ça, au fond je suis juste perdue et fatiguée de vivre, une vie qui m'arrache tout espoir. Je suis épuisée et tellement fatiguée de vivre.

     Je prends une grande inspiration et sourit, ma mère adoptive disait toujours « le monde peut te tomber sur la tête, mais si tu souris ça ira » comme çi cette connasse, savait ce que c'était la souffrance, à jouer la sauveuse d'enfant orphelin à toucher des pensions pour nous envoyer dans des associations pour illettrés pour apprendre à lire et à écrire pour ne pas avoir à payer un rond, et enfin jouer les victimes devant ces amies pour passer pour la pauvre petite femme qui a tant de cœur mais que le monde ne veut pas aider.

Mais ce n'est rien respire ma belle si tu pries assez fort, l'univers aura peut-être pitié de toi et t'enverra six pieds sous terre. C'est ce que je lui aurais dit si j'étais une de ses amies toutes plus hypocrites et pathétiques les unes que les autres.

    Je prends mes clés de voiture et d'appartement les mets dans mon sac, quand soudain mon téléphone se met à vibrer, je vois « Mister Darçy » s'afficher à l'écran. Je n'aie pas envie de lui parler pas dans cet état je suis trop émotionnelle, je risque craquer encore. Alors je mets mon téléphone en mode avion, et continue mon chemin.

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   J'ai beaucoup hésité à poster ce chapitre parce que je ne sens pas qu'il colle avec la trame principale donc si vous avez des recommandations éclairer moi je me sens un peu perdue pour le coup.