L'amour est un fleuve à peu près tranquille

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Chapitre 13. L'amour est un long fleuve à peu prêt tranquille

-Alors il est dix heures maintenant, vu que tu dois aller à l'aéroport, dans une heure au moins ça ne te dit pas de ne pas t'habiller, et de juste faire des câlins.

   Je le dis en ouvrant la porte du dressing.

Il est là devant moi, il enfilait sa chemise, il lui manque juste trois boutons, sa cravate est défaite, pendant sur son épaule. Quand il me voit, il essaie de faire abstraction de ma présence. Je souris, quand il le remarque il sourit aussi.

-Tu es vraiment accro, mais tu m'as refroidi avec tes questions.

   Il le dit dans un murmure.

-Juste une heure, je ne suis pas sûr de te revoir avant un bon bout de temps.

     Son téléphone se met à vibrer, quand il lit la notification il fronce un sourcil.

-Je dois partir plus tôt.

-Genre quand ?

-Maintenant.

-Comment ça maintenant ?

     Je fais barrage de mon corps entre lui et la porte de sortie.

-Tu es décidée ?

-Apparemment.

     Il soupire avant de dire

-D'accord, cinq minutes. 

   Prend son iPhone, met le chronomètre. Non il ne pense quand même pas que je vais être satisfaite en cinq minutes.

Il me tend la main, je la saisis puis il m'allonge sur la moquette, blanche, pas le temps de me déshabiller, il enlève ma culotte, je frissonne, j'avoue il sait enlever des culottes, avec délicatesse, me laisse le temps d'apprécier le changement d'environnement. Je gémis, et passe mes mains autour de son cou pour l'attirer contre ma poitrine.

Il recule, il attrape mes mains les maintient au-dessus de ma tête, il me maintient bien fermement, puis me murmure :

-Pas le temps, essaie de ne pas bouger.

    J'acquiesce, que faire d'autre. Je me relaxe, quand il fait entrer en jeu sa langue, je veux dire quand il joue avec ma partie...intime en utilisant sa langue, s'insère dans mon intimité la plus profonde avec sa langue, il pouvait s'arrêter là mais non ça ne ferait pas cinq minutes sinon, il place aussi son pouce, sur le haut de mon organe, travaille ma zone érogène, jusqu'à ce que je n'arrive plus à retenir mes cris.

   L'alarme s'enclenche, merde. Nos regards se croisent ce seul instant, il ferme les yeux fait la sourde oreille je fais de même, me stimule, jusqu'à ce que je succombe. C'était la première fois que l'on me stimulait disons ça ainsi. C'est pas plus mal, d'après Alex c'est cool, disons que ça change de quand on le fait toute seule, devant un porno pourri, qui montre plus une scène de viol que de sexe.

Là on a plus l'impression de s'abandonner, de se donner entièrement, de lâcher prise, et de laisser l'autre nous découvrir sous tous les angles possibles. Et il y'a rien de plus excitant que de lâcher le contrôle.

    Je déglutis et repli mes jambes je suis sensible, je viens de le découvrir. Il essuie, ce qui lui reste sur le rebord de sa bouche, d'accord j'étais plus que satisfaite.

   Il me dit après avoir recracher dans un mouchoir,

-Sept minutes.

   Il avait regardé sur son téléphone

L'homme parfait Tome 1 ( en réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant