Chapitre14: Une journée mouvementéeOn était à table, comme d'habitude je commande un mimosa pour moi et un jus à l'orange normal pour Mélissa, cependant Alex et Armin se prennent la tête. Et ça me soule. Alexis se fait remarquer en disant :
-Tu ne peux pas te permettre de prendre de la viande notre repas ne sera pas équilibré prend une salade il me faut une belle photo Instagram. Comme ça Thomas va voir que je vis une superbe vie sans lui.
-Tu es ridicule Alexis, je mange ce que je veux et je veux un steak.
-Mais il n'est même pas l'après midi
-Et moi je m'en fous.
Mélissa la seule véritable adulte du groupe prend la parole.
-Les gars on va couper court, je vais m'occuper de tout ça on va prendre une salade de fruit pour toi Alex et toi Armin on te prend une salade normale en accompagnement de ton steak, comme ça Alex il va filmer la salade et toi tu auras ton steak.
Les deux garçons ne disent plus rien, et Mélissa finit la commande. Elle est parfaite ma Mélissa non. Je soupire, j'aimerais aussi être comme elle.
Après que j'ai soupirée tout le monde me fixe, Armin me sort de ma rêverie.
-Tu penses encore à lui ? Il a le regard fuyant quand il me le dit
-Pas vraiment.
Mélissa réenchérit
-On aura plus de moments comme ça, dit le nous si tu as un problème
-Non je... Rien.
Alexis me regarde de manière insistante, mais ne dit rien.
-Un problème Alex ? demande Mélissa
-Je préfère ne rien dire, vous me connaissez ça peut vite dégénérer.
On éclate tous de rire. Les plats sont arrivés. Alex nous interdit de nous servir avant la photo, quelques problèmes de luminosité plus tard, on peut manger. Et là chacun raconte des petites anecdotes.
-Alors il y'a ce mec au travail, Il me soule tellement une sorte de docteur Sheperd mélanger à au docteur Sloan (référence à la série Greys anatomy), un monsieur je sais tout qui se prend pour le roi du monde parce que toutes les filles du bureau n'ont des yeux que pour lui.
- Mais oui bien sur Mélissa, mais tu reconnais que c'est un beau gosse alors avoue que tu craque sur lui. Lui dit Alex.
-Une description pourrait mieux m'aider à comprendre. Lui dis-je pour essayer de l'apaiser
Mélissa lève les yeux aux ciels. Le reste du repas se passe dans la même humeur. Le repas est donc terminé, du coup comme c'est notre dernier jour, on va aller à la plage.
On est parti sur une plage sauvage, il n'y a eu personne, mais le sable était chaud, on a bien attendu une heure avant de se baigner à cause de cette règle bizarre qui dit qu'il faut attendre une heure ou trois je ne me rappelles plus après un repas avant d'aller nager , bref je sais juste qu'il faut faire attention.Pendant que Alex prenait des photos de Mélissa barbotant dans l'eau, moi et Armin on s'occupait du barbecue. Mais je ne peux pas m'empêcher de lui poser certaines questions.
-Armin ?
-Ouais
Il me le dit en agitant son éventail de grillage, la fumée me pique les yeux, il me prend le bras et me place de l'autre côté, et me demande.
-ça va mieux ?
-oui merci
Je n'avais jamais remarqué qu'il était si svelte, et fort.
-Tu es toute rouge, il me le dit en riant
-Non je...
Quand je touche mon visage je suis effectivement rouge.
Un chapeau en paille vient se placer sur ma tête je me retourne, c'est Mélissa dans son maillot de bain Calvin Klein Bicolore, elle avait aussi un chapeau de paille et Alex me met de l'écran total sur la face.
-Mais arrêter de me traiter comme un enfant
Mélissa, met un bras sur mon épaule.
-Ma belle, tu es la plus jeune ici, et en plus tu es trop mignonne.
Je souris mais au fond de moi, ça ne passe pas. Pourquoi je sens qu'elle me cache quelque chose, la conversation de tout à l'heure ne veut peut-être rien dire mais on a besoin d'en parler.
Pas pour le moment mais plus tard. Alex tire Armin dans un coin et moi j'en profite pour parler à ma Mélissa.
-Alors le boulot tout ça tu gères ? Lui dis-je en essayant de tâter le terrain.
-Oui je suis juste super fatiguée.
-Ouais c'est clair. Maintenant que j'y pense tu avais disparu toute l'année dernière il y'avait un truc en particulier on n'en a jamais parlé.
-Ah bon ? Je passais te voir pourtant.
-Non on ne se parlait que par appel.
-Je n'avais pas remarqué.
Elle ne veut rien me dire, pourtant j'ai compris ce qui se passe depuis longtemps, ça explique pourquoi elle venait toujours à mon appartement, pourquoi elle ne me laissait jamais entrer dans le sien, et pourquoi ils se sont séparés. Je soupire la regarde dans les yeux avant de lui dire.
-Tu étais enceinte, tu as accouché et c'est pour ça que l'on ne se voit plus, n'est-ce pas ?
Elle me fixe, soupire avant de me dire d'un air résigné :
-Comment tu le sais ?
-J'ai entendu ta conversation et puis tu ne prends jamais de vacances Mélissa, comment tu as pu avoir un enfant sans m'en parler, je serais une super marraine.
-Elle n'a que six mois et je l'ai abandonné pour faire un voyage au Bahamas, j'avais honte parce que j'ai l'impression d'avoir foutu ma vie en l'air, ce n'était pas ça le plan, je n'ai même pas encore de maison, j'ai une carrière et son père est un gros con.
-C'est ton ex ?
Je le vois d'ici sa gorge brule quand elle me dit :
-Oui, j'étais soule et seule, je suis allée chez lui, je voulais comprendre pourquoi, il m'avait. larguée, et là on a parlé mais c'est que ce je voulais, je voulais une base saine entre lui et moi que l'on redevienne, un couple uni et qui s'aime mais non, lui il en a profité, de ma faiblesse, je ne me suis pas rappeler de ce qui s'est passé, un beau jour j'ai un ventre rond, des vomissements et des semaines, plus tard d'interrogatoires il finit par m'avouer qu'on a couché ensemble.
-Je vais le tuer.
-C'est le père de mon enfant.
-Tu en es sur ?
-Oui on a fait un test.
Je ne sais plus quoi dire, alors je la prends dans mes bras. Puis je la regarde et je lui dis :
-Mon bail finit dans deux semaines, je vais venir aménager avec toi on sera colocataire et on va s'occuper d'elle ensemble, on va y arriver.
Elle me sourit, une larme coule le long de sa joue, elle l'essuie aussi sec, avant de me dire
-On va y arriver.
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L'homme parfait Tome 1 ( en réécriture)
Romance« la grandeur d'un homme ne se mesure pas à son physique ou son matériel, mais plutôt à la manière dont il traite la femme qu'il aime. » Cette phrase a été créée pour définir Adrian Foster. Il est le stéréotype de l'homme parfai...