Je suis épuisée. Cette vie, cette famille, le fait de devoir tout lui expliquer tout m'épuises, et puis ce déménagement que cet homme m'impose.
Je devais aller vivre chez ma sœur de cœur, ma Mélissa, mais il me déloge pour me punir, pour que je restes le plus proche possible de lui.Je soupire, un soupire qui en dit long. Il n'ose pas parler. Pourquoi ?
Finalement, je craque et dit ma pensée volontairement à voix haute :
- Tu as abandonné ?
Je soupire. Un soupire qui en dit long.
-Oui Mikaela, j'ai abandonné.
Je le regarde choquée. Je n'ose rien dire, espère qu'il n'a pas fini de parler. Puis il ajoute :
-J'abandonnes le fait de vouloir de convaincre.
-Peut être parce que tu sais à quel point toi et moi ce n'est pas réel.
Un instant, un seul instant m'a suffit pour que je me rends compte à quel point je viens de merder.
Il fronce un sourcil, je regarde sa mine sur le rétroviseur. Je l'ai sérieusement énervé. Il resserre son emprise sur le volant. J'ai peur qu'il le brise.
Il soupire à son tour. Un soupir qui en dit long. Avant même qu'il ne parle, je l'ai déjà avouer, c'était un aveux timide, rongé par l'orgueil, je lui aie avoué à quel point je suis :
-Désolée. Excuse-moi Adrian. Je dis n'importe quoi. Je ne voulais pas dire ça. C'est juste que je suis perdue. Je me comportes comme une garce avec toi, depuis le début de la journée. Je sais que je ne devais pas, et c'est pour ça que je ne voulais pas que tu sois là. Je ne voulais pas que tu voyes dans cet état là.
-Tu peux me dire ce que tu veux. Je ne m'enfuirais pas.
Ces mots, sont dit avec une assurance qui dépasse l'entendement. Comment peux t-il dire ce genre de mots. Qu'est ce qu'il en sait de moi ? Je pourrais être un psychopathe, un meurtrier ! Pourquoi ? Je lui demandes perdue :
-Comment peux tu être sur de ce que tu avances ?
-Peut être parce que je me suis attachée à toi.
-Tu ne me connais même pas.
Il se crispe un instant, avant d'ajouter :
-J'apprendrais à le faire. Et puis personne ne peut connaître une personne entière. Nous mêmes ne savons pas qui nous sommes.
-Hum, non toi tu sais qui tu es
-Tu en aie sur ?
-Tu en donnes l'impression.
Un sourire du coin des lèvres se dessine sur son visage.
-Je suis Adrian Foster, le cadet d'une fratrie de cinq enfants. Depuis mon plus jeune âge, je suis initié aux arts les plus nobles. J'ai reçu une éducation strict. Je n'étais autorisé qu'à sortir pour des événements. Je n'avais pas le droit d'aller voir des amies, et une petite amie c'était hors de questions. Je devais rester concentré. Je pouvais faire du sport seulement si j'excellais dans ce sport. Je devais être parfait, rentrer dans le moule sans faire d'histoire.
Je me demande pourquoi il me raconte tout ça. Mais bizarrement je n'ai pas envie de le stopper. Il ajoute :
-Nous avons tous des familles compliquées chacun à son problème niveau. J'en connais peu voir aucun qui n'ont pas de parents abusifs. J'en connais peux qui réussissent, sans avoir connu la souffrance d'une manière ou d'une autre.
-Le seul problème Adrian, est ce que je ne suis pas comme toi. Je n'ai pas réussi dans la vie. Je ne promène pas entre les quartes vins du monde pour me faire de l'argent. Je ne sais pas à quoi ressemble Paris ou New York.
Je pourrais vivre dans les plus grands hôtels, je pourrais être une fille immensément riche, si je me donnais à cet homme, si j'étais ce qu'il voulait de moi. Si je redevenais sa pétasse de luxe.
Quand j'ai coupé les ponts avec toute ma famille. Il m'a recueilli. Il a prit soin de moi. Enfin dans un sens. Il me donnait un toit, des habits, de la nourriture.
Il est vrai que je passais des journées à me faire attacher au plafond pour lui. Il est vrai qu'il me punissait souvent, qu'il me frappait tout le temps. Il est vrai qu'il aimait m'amener dans des réceptions. Qu'il m'a apprit les rudiments de la haute société. Mais il est aussi vrai qu'il me violait, constamment. Il l'appelait ça faire l'amour.
Depuis que j'ai connu Adrian. Je ne sais plus vraiment ce que l'amour signifie. Il représente tout ce qui m'effraie. Il est désintéressé, attachant, attention, il s'inquiète même de savoir si j'ai chaud ou froid que ce soit pendant l'acte, ou bien à n'importe quel moment de la journée.
Je passais mes journées à boire, pour supporte mon rythme vie. Je me suis scarifié, une fois il l'a découvert. Et m'a m'attachée avec des cordes lourdes et sèches jusqu'à ce que je saigne.
Pourquoi je penses à tout ça ? Ah oui parce que je vais retourner dans cet endroit, parce qu'il veut me retirer ma liberté, encore. Je pensais que c'était fini, mais comme tous les garçons capricieux, il n'aime pas que l'on touche à son jouet.
Je soupire, dépose ma main sur son bras et ferme les yeux. Au moins si il est à côté de moi, je pourrais arriver à récupérer un peu.
VOUS LISEZ
L'homme parfait Tome 1 ( en réécriture)
Romance« la grandeur d'un homme ne se mesure pas à son physique ou son matériel, mais plutôt à la manière dont il traite la femme qu'il aime. » Cette phrase a été créée pour définir Adrian Foster. Il est le stéréotype de l'homme parfai...