Chapitre 11. Perplexe
J'ai eu ce que je voulais, je le comprends quand j'ouvre les yeux, et que je sens ses bras si doux et chaud, me serrer contre lui, je me languie encore un peu contre lui, inspire cet effluve d'Armani.
Tout ce qui se passe dans le reste du monde n'a pas d'importance. Je me sens bien enfin je crois. Je quitte progressivement ses bras. Mon regard s'attarde sur le réveil. Il est 4h30.
Je suis nue, dans sa salle de bain pas de signe de Sally ou bien du majordome, je fais couler l'eau, la buée commence à s'insuffler dans l'air, cette vapeur d'eau me réchauffe, me fait sortir de ma rêverie.
Je laisse l'eau couler le long de mon dos. Cependant elle est brûlante, elle me rappelle cette nuit passionnée, que je viens de passer.
Je me laisse aller à un long, et fort soupire. Je suis vraiment stupide. Quand je ferme les yeux, je ne peux pas m'empêcher de le voir, ce sourire qu'il a toujours sur le visage. Il est toujours ci parfait, c'est humainement impossible.
Et pourtant, pourtant malgré tout cette tendresse qu'il passe son temps à me transmettre, je ne peux m'empêcher de penser que j'ai tout foutue en l'air.
Une danse, une belle robe et des bijoux et voilà je me retrouve dans son lit,je suis ridicule. Je viens de me mettre toute seule dans la case plan cul.
L'amour ce n'est une histoire de sexe. On peut baiser sans aimer je l'ai fait toute ma vie.
Disons pratiquement toute la vie. Hier c'était différent. Je ne sais pas comment, je ne suis pas pourquoi, mais c'était différent.
Ce n'est pas comme çi; je suis amoureuse de lui, je ne sais même pas ce qu'est d'être amoureuse.
Je ne sais vraiment pas ce que je ressens pour lui. Bref je dois prendre ma douche.
Je viens de me rendre compte que je n'aie rien pris pour la nuit, je pensais juste qu'il voudrait qu'on cause au bord de la piscine, je n'aie aucune affaire de rechange, ni trousse de toilette.
Je me tourne et remarque un porte-savon, j'utilise alors ce qui est là. Le savon d'Adrian...d'accord. J'ai l'impression d'être comme une adolescente euphorique à un concert des BTS.
Pour le brossage de dent heureusement que l'hôtel a plusieurs brosses, d'accord on a fait qu'un mais on n'est pas obligé de l'être dans tous les aspects.
Donc j'ai fini mais comme je n'ai pas d'affaire, je me sèche les cheveux et je reste en peignoir, me fait un thé avec le matériel sur place, puis me place sur les rebords du balcon pour observer l'aube, d'après les réseaux sociaux c'est la golden hour.
Il est 5h30, quand il se réveille, je me tourne, quand je l'entends grogner, Il grogne avant de se réveiller, d'accord moi je me réveille en silence, Mélissa elle se réveille en sursaut, Alexis lui ne se réveille pas et Armin est toujours réveiller avant moi.
Je le sais parce que à l'époque de la fac on vivait tous ensemble. En fait non c'est vers la fin de mes études, en fait je ne sais plus trop.
Mes yeux continuent de le fixer, on a presque l'impression que c'est une routine pour lui.
Il éteint son réveil, y regarde : l'heure ? peut être ses messages ? non c'est plus le genre à lire l'actualité. Ensuite, je le vois s'étirer, il est trop sexy.
Je prends une gorgée de thé pour calmer mes harderez. Alors maintenant que fait-il ?
Il tire la couverture, a l'air déçu quand il me ne voit pas.
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L'homme parfait Tome 1 ( en réécriture)
Romance« la grandeur d'un homme ne se mesure pas à son physique ou son matériel, mais plutôt à la manière dont il traite la femme qu'il aime. » Cette phrase a été créée pour définir Adrian Foster. Il est le stéréotype de l'homme parfai...