Je suis enfin autorisée à sortir. J'inspire l'air extérieur, celui de la ville, celui du centre ville remplit de personnes toutes aussi différentes les unes que les autres. Je me prends à imaginer la vie des autres, de cette fille qui est sortie un café à la main elle est peut être stagiaire ? Ou de cette fille qui marche le long des vitrines, elle est peut être étudiante en mode.
Je me dis que moi aussi, peut être une personne est dans un café, cette personne me regarde se demande si je ne suis pas une femme d'affaire, un médecin ou même une styliste mondialement connue.
Et je me dis au fond de moi que j'aimerais pénétrer dans ce monde totalement imaginaire, pour pouvoir oublier, tout ce qui est en tarin de m'arriver.
Marc, me tient la portière pour que j'entre dans la porche au fenêtre vitrée. Quand mon dos frôle le cuir noir et glacial. J'ai comme un présentiment, ma respiration se coupe quand je lui vois assis sur la banquette arrière. Il m'ordonne :
-Attache ta ceinture.
Mes mains vacillent, mais je parviens à boucler la boucle. Je soupire. Il me demande :
-Un problème ?
Je racle ma gorge, trouve le courage de lui demander :
-Je pensais juste que je serais seule. Seule avec Marc.
Il fronce un sourcil.
-Et tu ne l'aie donc pas. Alors un problème ? Es tu en train de me dire que tu ne veux pas que je sois là.
Je suffoque quand je lui dis.
-Non monsieur, je suis juste surprise que vous n'ayez je veux dire que vous me donniez tant d'importance.
-De l'importance ? J'ai du temps à tuer, et j'aime te voir trembler à chacun de mes mots, tu es adorable.
Et dire qu'à une époque, je considérait ça comme de l'attention.
Je n'oses rien dire et le moteur se met en marche. En quelques minutes on était arrivé au premier vendeur de meubles.
Marc, lui ouvre la portière, et moi je suis derrière lui. Il passe une main non désirée, le long de ma taille, et pourtant, mon coeur honnêtement, je me demande pourquoi mon corps est si faible, il m'a sorti de la rue, admettons.
Il s'est occupé de moi comme personne ne l'a jamais fait, a fait en sorte que je reprennes contact avec mes amis de fac que j'avais perdu, m'a aider à avoir un travail, m'a appris à faire ce travail mais soyons sérieux, j'ai été assez stupide pour prendre tous ces actes pour de l'amour, j'ai eu la stupidité de l'aimer à un instant donné, mais je l'ai fui, j'ai déménagé parce que j'ai compris que ce n'était pas de l'amour, j'ai compris que j'étais son jouet.
Alors pourquoi mon cœur bat, pourquoi il garde en mémoire, toutes ses fois où il s'était confiés à moi, toutes ses fois où j'ai cru avoir vu de la gentillesse et de la douceur dans ses gestes, des moments comme ça, où il passait sa main sur ma taille et me traitait comme un être humain.
J'essaie de penser à autre chose, j'essaie de penser à lui, mon Adrian grâce à lui je sais que ce que cet homme fait c'est du cinéma. Mon cœur s'est arrêté de cogner contre ma poitrine, c'est normal il ne peut battre que pour un seul homme, même si je ne sais pas ce que nous allons devenir, je sais une chose ce que moi et cet homme avions pu partager c'était tout sauf de l'amour.
J'écoutes le vendeur me parler de ce canapé style Louis XIV, j'apprécie la couleur il est d'un blanc immaculé. Je lui fais signe que je le prends. Moi regarde ensuite les coiffeuses d'époque en bois lisse. Je lui donnes la commande de la mettre en noir. Sur une surface noire et lisse on voit mieux les attaques par derrière.
Je peux cocher ses deux là. Au tour de la penderie, il me dirige vers un ensemble de meubles, des meubles style londonien des années avant la révolution française, j'acquiesce juste à tous ses arguments et prends le set de marbre noir par la salle de bain, ainsi que le set de meubles noir.
Le lit c'est lui qui le choisira, je veux juste m'éloigner de lui le plus rapidement possible. Je lui dit alors :
-C'est bon j'ai fini.
Il acquiesce. Et me fait signe de m'en aller. Il ne me suit pas. J'entre dans la voiture et on s'en va, je soupire une dernière fois.
D'accord, Mikaela. Tout va bien, tu rentres et tu attends tranquillement tes meubles.
Sur le chemin du retour, mon téléphone se met à vibrer, je le regarde furtivement et je vois le nom de Adrian dans mes notifications. Je n'aie pas envie de lui répondre et je fermes les yeux, quand je reçois un appel de sa part. Je soupire décroche quand il me dit :
-Je suis à ton nouveau appartement.
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L'homme parfait Tome 1 ( en réécriture)
Romance« la grandeur d'un homme ne se mesure pas à son physique ou son matériel, mais plutôt à la manière dont il traite la femme qu'il aime. » Cette phrase a été créée pour définir Adrian Foster. Il est le stéréotype de l'homme parfai...