De la passion dans l'air.

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Quand nous quittons l'autoroute, je sens mon téléphone vibrer dans mon sac. Je l'allumes.

C'est le groupe WhatsApp dans lequel il y'a tous mes amis. C'était un message de Alex qui demande :

   Alex : sinon je n'ai plus d'emploi comment je fais sans mes mariages moi. 😭🥺

    Armin : tu peux t'occuper de ton cabinet, fuir parce que tu as perdu une affaire le mois dernier ce n'est vraiment pas sérieux.

   Mélissa: tu veux dire se faire écraser ! On devrait gérer les mêmes dossiers plus souvent Alex, tu es coriace comme adversaire mais tu fais l'erreur de toujours croire ton client. Je te l'ai dit plusieurs fois, les gens ne sont pas toujours ce qu'ils semblent être.

Armin était en train d'écriture mais finalement, il abandonne. Je me mets à sourire. Puis Alex envoie une note vocale. Je mets mes AirPods, et lance la note vocale qui disait :

-Elle m'a dit qu'elle c'était faite violée par son père pendant 10ans. Je suis une personne sensible Mélissa. Je ne peux pas me permettre de douter de mon client quand il ou elle à vécu un événement traumatisant.

-Je t'en pris Alex, on recherche la vérité. Réponds Mélissa.

-Ce n'était pas la vérité, son père t'a juste viré un gros cachet. Tu as humilié cette pauvre fille.

-J'ai engagé un détective privé qui a découvert qu'elle voulait porter plainte pour extorquer des fonds à son père afin de partir en voyage avec ces amis. Arrête ça Alex, tu sais très bien que je n'aurais pas fait ça pour rien.

-Tu n'es pas sur que c'est son père qui te l'a fait croire pour que tu la détruises à la barre sans scrupule ?

-On aura jamais le fin mot de l'histoire mais si il m'a menti tu sais très bien de quoi je suis capable pour rétablir la vérité.

La discussion s'arrête là. J'ai un appel entrant de Mélissa. Je lui fait signe que je suis avec Adrian, elle me laisse un message qui dit « vient chez moi quand tu as finis. »

Mélissa n'est pas du genre à se plaindre, ni à demander de l'aide, la pauvre sa fille doit sérieusement lui donner du fil à retordre.

Adrian me dit :

-Tes amis arrivent vraiment à faire sortir la joie qui est en toi.

-J'imagine que c'est pareil pour tout le monde. Tu dois ressentir les mêmes sentiments quand tu es avec tes amis.

-Je n'ai pas d'amis.

-Et Alice ?

( j'ai changé le nom de Sally en Alice, pour ne pas confondre avec mon autre livre. Je trouve aussi que ce nom colle mieux avec le personnage.)

-Elle est mon apprentie.

-Laisses-moi moi deviner, on ne mélange pas argent et ami.

-Exactement.

- Il est vrai que tu vis dans un monde strict.

Je le regardes. Il est concentré sur la route. Je détaille son visage  en le parcourant de mes yeux. Je le prends à sourire. Parfois j'oublie qu'il a des yeux gris. Des yeux d'un gris profond et passionnant. Je lui demandes :

-Qu'est ce qui t'amuse ?

-Ton visage est beaucoup trop ... expressif.

Je me mets aussi à sourire, et lui réponds :

-Le tien est bipolaire.

-Comment ça ?

-Parfois j'arrive à lire en toi, et d'autres fois tu est tellement refermé. Tu es difficile à cerner.

Il éclate de rire. Un rire retenue, posé, élégant mais un rire quand même spontané.

-Moi je suis dur à cerner ? Mikaela tu es la personne la plus énigmatique qu'il m'a été donné de rencontrer.

-Je... C'est juste parce qu'on s'est rencontré dans un cas différent.

-Explique toi.

-C'est parce qu'on entretient pas une relation d'amitié que je suis comme ça avec toi. En temps normal je suis facile à vivre, enfin je crois.

Je devrais poser cette question à Mélissa.

-Alors tu as tendance, à pousser les hommes à bout pour qu'ils sortent de ta vie.

-Un peu.

-Étrangement je te comprends.

-Tu as déjà eu une longue relation ?

Je lui poses cette question de la manière la plus spontanée qui soit, mais qu'est ce qui m'arrive au juste ?

-Oui.

-Combien en tout ?

-Je ne pourrais pas compter. Quand je suis allé à l'université j'avais plus de temps moins de restrictions.

-Est ce que une de ses relations t'a marquée ?

-Elles m'ont toutes appris quelque chose d'une manière ou d'une autre.

-Je vois.

- Et toi ?

Je ne vais quand même pas lui dire que je suis le jouet d'un héritier depuis environ trois ans maintenant. Je vais plutôt lui dire :

-Je n'ai jamais eu de copains.

En un sens ce n'est pas faux. Je ne sais pas ce que c'est que l'amour. Je ne sais vraiment pas ce que ça fait d'aimer une personne dans le sens romantique de la chose. Je ne m'aime pas moi même. Si je m'aimais. Je me serais suicider. Je ne mérite pas une telle vie.

Il cherche ses mots j'en aie l'impression. Il reformule ma réponse , comme ci elle lui semblait impossible à accepter.

-Je veux bien admettre que tu n'aie jamais aimer, mais tu n'as jamais essayer de te mettre en couple même pendant trois jours pour voir ce que ça donne.

Je secoue la tête de droite à gauche.

-Même pas une journée ?

Là j'arrive à lire en lui. Il est perturbé, il est tellement perturbé qu'il faille trouver une autre expression pour exprimer à quel point il est perturbé. Je lui demandes :

-Tu as l'air tellement choqué. Ne t'inquiète pas ce n'était pas ma première fois la dernière foi qu'on s'est vu.

Il feint un sourire.

-Je ne pensais pas à ça mais merci de m'en parler.

Nous sommes maintenant à deux minutes de chez moi quand il me dit :

-Au fait, tu en as pensé quoi de cette dernière fois ?

L'homme parfait Tome 1 ( en réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant