Point de vue : Adrian
Cette fille a réellement le don, de m'intriguer. Elle est en couple m'a t'elle dit. Seulement, on ne peut pas détenir un empire, et ne pas avoir fait d'enquête sur une femme avant de la fréquenter. Mais je ne peux tout de même pas lire ce rapport, et pourtant, j'ai bien demandé à Alice de me le passer, ce rapport est devant moi, sur ma table de bureau mais je n'arrive pas à le lire. Ce serait la trahir, se serait la surveiller, je n'aime pas ça. Je ne veux pas réfléchir comme l'aurait fait mes parents. J'ai envie de lui laisser le bénéfice du doute, mais bon sang, elle vient de me larguer !
Elle a mit un terme, à ça... Ce qu'on partageait, d'accord c'était rien, deux rendez-vous, deux appels, mais je ne sais pas... Je le sentais bien, je me sentais bien. Elle était originale, intrigante, mystérieuse, un mélange qui m'obsède... m'obsédait... Non ! Qui m'obsède !
Je ne veux pas la laisser partir, pas comme ça. Pas si facilement. Pas elle, tout sauf elle.
C'est quand je m'adosse le long du fauteuil en cuir, que Alice ma stagiaire, secrétaire, fille d'un ami de mon père, en fait j'ai jamais vraiment su comment la définir, entre dans mon bureau. Elle est toute souriante, quand elle me dit :
- Tu es prêt on est censé faire le tour de toutes les îles des Caraïbes.
Mince j'avais oublié. Comment ne pas être perturbé quand on vient de se faire plaquer.
Je soupire, lui répond par un acquiescement.
Elle dépose l'IPad qu'elle avait entre ces mains sur la table du bureau. Mes yeux se lèvent vers elle, quand elle prend le dossier de Mikaela entre ces mains. Elle le parcourt en silence, avant de me demander :
- C'est qui cette fille.
Je dois avouer, que je suis sur les nerfs quand je lui balances :
- Tu sais que ça ne te concerne absolument pas ?
Elle referme le dossier gênée, se racle la gorge avant de murmurer :
- Ta copine ?
- Alice !
- Quoi Adrian ?!
- ça ne te regarde pas, ma vie personnelle ne te regarde pas.
- Oui je sais, toujours aussi droit ! Mais ça fait deux ans qu'on travaille ensemble, et tu ne veux jamais qu'on parle d'autre chose que du travail.
- C'est l'essence d'une relation professionnelle.
Les enfants de nos jours... Ils croient tout permis.
- Oui mais parfois, les collègues sont aussi amis.
Cette fois elle m'a épuisé.
Je me lève, calmement, lui dit sur un ton beaucoup trop sévère.
- On ne mélange pas amitié et travail. Tu sais très bien ce que je penses de cette histoire, et ce n'est pas la première fois qu'on en parle. Alice, tu es un élément important de l'équipe, être ami avec toi pourrait ternir ton travail, tu t'attendras à des indulgences de ma part, mais moi je ne fais pas de cadeaux, encore moins avec les affaires. Je penses que cette discussion est arrivée une fois de trop, ne me fait plus me répéter, c'est fatiguant de toujours avoir la même discussion.
Elle soupire quand elle me dit :
- Oui Monsieur Adrian Foster.
Elle laisse son IPad et sort du bureau. Je l'attrape avant qu'il ne s'éteigne, elle était censée me faire une présentation, pas me laisser son IPad parce que madame est énervée ! Voilà pourquoi je haïs mélanger les sentiments au boulot. Tout doit être bien fait, la perfection se trouve dans les détails, ce n'est pas si compliqué que ça.
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L'homme parfait Tome 1 ( en réécriture)
Romance« la grandeur d'un homme ne se mesure pas à son physique ou son matériel, mais plutôt à la manière dont il traite la femme qu'il aime. » Cette phrase a été créée pour définir Adrian Foster. Il est le stéréotype de l'homme parfai...