J'avançais machinalement vers la sortie. Quand ma tête se retrouve heurter, je recules d'un pas.
Je lèves les yeux droits devant moi. Et je le vois, il est là imposant, d'une charme presque palpable; portant une veste en jean à la main droite, un pantalon de jogging noir, des baskets NikeXdior, et un t-shirt blanc basique qui souligne sa ligne de biceps ci parfaitement sculptée.
Mon cœur s'emballe, le sang me montent au joue, et honnêtement, je comprends qu'il m'a sérieusement manqué.
Je me stoppe net dans ma marche et on reste là à se regarder dans le blanc des yeux. Je le fixe non par gêne mais tout simplement parce que:
-Qu'Est ce que tu fais ici? Mais qu'est ce que tu fais ici? Je.... mais.... hein?!
J'arrive à lui arraché un semblant de sourire. Il prend une inspiration, me regarde sans rien me dire, veut sûrement savoir pourquoi je n'ai pas pris son appel.
Mais je ne suis pas une novice, impossible que je lui donnes la raison, j'étais en mode avion; comment peut-il savoir que j'ai ignoré son appel.
Je joue les ingénus en lui disant :
-Tu aurais pu me prévenir.
Mon ton est celui de l'innocence. Il arque un sourcil, avant de me dire :
-Ne joue pas à ça avec moi.
-De quoi tu parles ?
Je ne lâche rien, il bluffe de toute façon.
-tu m'as ignoré Mikaela, ton téléphone a sonné puis plus rien. Donc tu étais en ligne et tu as ensuite coupé la communication par mode avion sûrement.
Bon d'accord j'ai perdu, j'avais oublié que je jouais contre Einstein. Je soupire avant de lui dire:
-Oui je t'ai ignoré.
-Pourquoi ?
-Je ne sais pas.
On va pas totalement abandonner le champ de bataille non plus, se livrer c'est très dur à faire, et puis je suis censée arrêter cette relation avant que ça ne m'attire plus de problèmes.
- je penses que tu n'as juste pas envie de me le dire.
Il soupire, et ajoute :
-Je pensais qu'on avait dépassé ça toi et moi.
Oh non il va briser mon cœur, ça le frustre vraiment. Il est adorable, je ne comprends pas, comment il fait pour tout savoir à l'avance c'est à croire que c'est un truc de riche.
J'imagine qu'ils placent leurs pions sur un échiquier géant pendant la nuit. Puis d'après leur emploie du temps il envisage toutes les éventualités de dialogue et crée des parades insurmontables pour nous simples individus.
Bon d'accord je devrais arrêter Netflix...
-Je déteste quand tu fais ça.
Il a un sourire satisfait qui s'affiche sur son visage. Rira bien qui rira le dernier. Quand il veut me prendre dans ses bras, je recule d'un pas. Et lui dit :
-Eh bien, tu comprendras que je ne sois pas d'humeur.
Il peut lire dans les pensés, mais moi je déchiffre les actions. Il sourit. Un sourire qui trahit son agacement.
-Mikaela, j'ai fait douze heures d'avion pour te voir. Tu ignores mon appel, me dit que tu ne veux pas me donner de raison. Et enfin tu refuses de me toucher.
-Et je devrais m'en excuser ?
-À vrai dire fait ce que tu veux.
Il se retourne. Et prend le chemin de la sortie. Je l'ai vraiment énervé.
J'hésite à le retenir mais quand je le vois tirer la porte de sortie. Je laisse littéralement mes affaires retrouver le sol, pour le tirer vers moi de toutes mes forces. Je me lance dans la plus grande confession de ma vie:
-D'accord, je ne voulais pas prendre ton appel parce que je suis triste et déprimée. Je suis vraiment déprimée, et quand je suis dans cet état je préfère me replier sur moi même au lieu d'embêter mon entourage. Ça m'a fait plaisir de te voir et à vrai dire c'est adorable que tu aie fait un çi long voyage pour moi. Mais...
Et voilà je ne suis même pas arrivée à lui parler pendant plus d'une minute. Que mes larmes commencent à couler. Je m'auto exaspère.
En signe de résiliation, je dépose mon visage fatiguée sur son torse, heureusement que je ne suis pas maquillée, déposer un masque de fond de teint sur son t-shirt aurait été la cerise sur le gâteau .
Il passe une main douce et patiente sur mes cheveux. Puis me demande:
-Tu veux que je te laisse seule ?
Je relève mon visage en sursaut. Il s'enfuit. C'est pas tout le monde qui peut supporter ce genre de comportements presque bipolaire.
-Si tu en as envie je ne vais pas te forcer.
Mon ton est atrocement détaché, il frôle le glacial.
Il prend mon visage entre ses mains. Mes joues sont réchauffées par la chaleur de ses doigts. Ses yeux fixent les miens. Il me chuchote:
-Tu sais que même si tu versais un océan de larmes sur mes épaules, ça n'arriverait pas à me faire fuir.
Je souris. Un sourire franc. Un de ses rares sourire que seul Alexis, Armin et évidemment Mélissa arrivent à me soutirer. En réponse à sa phrase, je secoue ma tête de gauche à droite.
-Si tu savais tout de moi tu t'enfuirais en courant.
-Si je savais tout de toi, j'essayerais de creuser encore plus profond pour trouver ce dont toi même tu ne soupçonnerais pas l'existence.
-Et comment tu ferais ça ?
-C'est simple.
D'un geste lent, et doux , il caresse ma joue, dépose ses lèvres sur les miennes. De son autre main, d'un geste toujours aussi galant, il dépose sa main sur le côté droit de ma hanche, tire ma taille vers la sienne.
Lorsqu'il me tire vers lui, je feins de tomber, alors je m'accroche à son t-shirt, place à mon tour mes doigts autour de sa taille, me laisse séduire par la chaleur émanant de son corps. Quand ses lèvres se détachent des miennes. Je l'entends dire :
-Tout ce que j'ai à faire c'est d'attendre que tu t'ouvres à moi.
-Tu as l'air bien sûr de toi en cette matinée.
Il me sourit. Je sens mon cœur qui bondit dans ma poitrine, comment peut on être aussi accro à un sourire? Comment un simple sourire peut nous faire autant d'effets ?
Hum, peut-être parce que le sien est aussi réconfortant que ce vieux nounours que l'on garde si précieusement depuis l'enfance
Bon un vieux nounours, qui a l'élégance de James Bond, le piquant de Chuck Bass et la douceur de Nate Archibald. Tout ça en un homme. C'est juste :
-Irréel. Tu es irréel.
Après un sourire complice, on s'embrasse. Et je me retrouve à lui demander:
-Ça te dit de rencontrer ma mère ?
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L'homme parfait Tome 1 ( en réécriture)
Romance« la grandeur d'un homme ne se mesure pas à son physique ou son matériel, mais plutôt à la manière dont il traite la femme qu'il aime. » Cette phrase a été créée pour définir Adrian Foster. Il est le stéréotype de l'homme parfai...