Aussi tôt que je m'en souvienne, rares sont les moments de ma vie au cour desquels,
le soleil était aussi ...persistant.
Il brille, étincelle, resplendit sur le sable fin de la baie méditerranéenne.
Cependant, je ne saurais pas qui est le plus étincelant des deux, ton sourire ou le sable fin ?
- C'est ici ton endroit préféré ?
Un non de la tête vient renforcé la crédibilité de ta réponse.
- Pas vraiment, c'est juste un endroit que j'aime bien.
Curieuse, animée par une envie d'en savoir tellement plus à ton sujet, je réenchéris :
- Et donc pourquoi tu l'aimes cet endroit ?
- Parce que cet endroit est très calme. À l'abri des regards, j'apprécie l'absence de foule qui me permet de profiter pleinement du bruit des vagues, de la douce chaleur du soleil et de la fraîcheur du vent.
- Je dois t'avouer que je suis un peu déçue.
Intrigué par mon intonation de voix, tu me relances sur le même ton que moi
il y'a quelques secondes de ça.Laisse tomber ta joue au sein même de ta paume de main. Arbore ce sourire confiant, voir même arrogant
Soutient mon regard alors même que nous sommes tous les deux allongés, le long du tapis de plage.
- En quoi ai-je bien pu décevoir cette demoiselle ?
- Par un cruel manque d'amabilité à son égard.
D'un dramatique froncement de sourcil tu t'exclames :
- Oh Ciel ! Est ce qu'un homme doté d'une si grande maladresse serait digne d'implorer cette demoiselle de lui dire en quoi il aurait fauté ?
Amusée, par cette adorable mascarade que nous nous plaisons à perdurer, je me décide à m'investir corps et âme dans cette discussion.
Après tout, on a pas toujours l'occasion de tirer les oreilles d'un homme parfait.
Alors je m'arme de mon ton le plus hautement vexé, te dit sans détour ni faux semblant :
- Mais il ne peut évidemment pas ! Et elle trouve ça tellement décevant de sa part qu'il ne sache pas lire dans ses pensées et qu'il ose lui demander ce qu'il a fait de mal.
Peut être presque aussi outré que je ne le suis, tu me surprends par une relance :
- Quel impoli ! il mérite le donjon
Un rire aussi spontané, que sincère m'échappe.
Et lors de cet instant aussi inattendu que délirant, une envie tant irrépressible qu'appréciable s'empare de mes idées alors même que je me demande si il serait convenable, d'éprouver le besoin de prendre un si vile individu dans ses bras.
Et pourtant...
Ce sont bien dans tes bras que je trouve le réconfort d'une étreinte douce et passionnée.
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L'homme parfait Tome 1 ( en réécriture)
Dragoste« la grandeur d'un homme ne se mesure pas à son physique ou son matériel, mais plutôt à la manière dont il traite la femme qu'il aime. » Cette phrase a été créée pour définir Adrian Foster. Il est le stéréotype de l'homme parfai...