Je blottis mon corps contre le sien. Je ne peux pas m'empêcher de sourire, son corps nu est trop sexy.
Lui il caresse mes cheveux l'air pensif, je lui demande :-Tu penses à quoi ?
-J'y suis allé trop fort ?
Mon mister Darçy est de retour.
Je lève ma main vers sa joue et la caresse tendrement.
-C'est sûr que c'était surprenant mais bon chacun a ses délires au lit.
Il détourne le regard. Il est gêné, j'ajoute un :
-J'ai apprécié cet aspect de ta personnalité.
Il sourit mais il est toujours perplexe ça se voit. Je lui demande :
-Tu en penses quoi ?
-Tu es une fille beaucoup trop singulière.
Je fronce un sourcil. Il continue son explication.
-N'importe qui, aurait hurler, ou se serait énervé, n'aurai ordonné d'arrêter. Mais toi tu as accueilli la situation, et tu as apprécié le moment. Malgré le fait que j'ai été vraiment irrespectueux en vers toi. Je suis désolé.
-Tu parles comme un psychopathe arrête ça. C'est normal de vriller de temps en temps quand on s'envoie en l'air, pas besoin de voir plus loin.
Il me fixe. Il n'est ni perdu, ni gêné, ni désorienté. Il est juste blasé, impénétrable, imperturbable. Je soupire.
-Tu n'as jamais tester tout ce que tu voulais avec tes copines ?
-Elles étaient très conventionnelles. Et puis les rumeurs se faufilent vite avec ce genre de personnes.
-Donc tu avais peur de faire ce que tu voulais parce que tu ne voulais pas qu'on te juge.
Il acquiesce en silence. Me demande :
-Ne pense pas que je vais d'utiliser pour faire tout ce que je n'ai pas pu faire, juste parce que tu ne fais pas partie de ce milieu.
-Je sais que tu n'es pas comme ça ne t'inquiète pas. Mais je vais te faire une confidence.
-Laquelle ?
-Tu peux me demander ce que tu veux, je n'ai pas de limites. Lui dis je avec toute la bienveillance dont j'étais capable.
Il fronce un sourcil. Je lui demande :
-Ça va ?
-Non ça ne va pas. Tu n'es pas qu'un morceau de viande.
-Calme toi, te laisser faire ce que tu veux ne fait pas de moi de la viande.
-Ça fait de toi une ...
Il ne finit pas sa phrase, je la finis à sa place.
-Une pute ! C'est que tu voulais dire. Pour toi si une femme veut tout expérimenter avec un homme ça fait d'elle une pute ?
-Ce qui fait d'elle une ...
Il prend sur lui pour dire ce mot
-Pute.
Il respire avant de continuer.
-C'est le fait qu'elle ne le fasse pas pour elle, mais pour un autre.
-Je le fais pour moi.
-Si je ne t'avais pas en parler, tu ne l'aurais pas suggéré, tu n'as pas besoin de faire ça.
Je me sens comme face à un mur, je voudrais lui dire que ce n'est pas ce qu'il croit, j'aimerais lui dire que ce n'est pas ce qu'il pense, j'aimerais lui dire que ça n'a rien avoir qu'il mélange tout. J'aimerais lui dire à quel point il est :
-Stupide !
Mince je l'ai dit à voix haute.
-Pardon ?
Je ne peux plus reculer maintenant.
-Ton raisonnement est stupide. Adrian si j'ai envie que l'on me touche violemment c'est mon droit, si j'ai envie de faire des trucs tellement sales que ton ex tomberait dans les pommes si elle l'apprenait c'est mon droit. Mon plaisir n'a strictement rien à voir avec toi. Je ne ferais jamais un truc aussi ridicule que de me conformer à ce que tu veux.
-Mikaela...
Il murmure ce nom, en fait le problème n'est pas moi.
Je me relève, m'assied à la califourchon sur lui, passe mes mains autour de son cou. Lui chuchote:
-On s'en fout du jugement des autres, tu as le droit de faire ce que tu veux avec ton corps.
-Tu ne comprends pas.
De ma main droite, je saisis son engin, je me laisse pénétrer, non par l'entrée par laquelle il est habitué disons celle de derrière.
Je respire contre son oreille, passe ses mains autour de ma taille, faut tout le travaille à sa place. Je l'embrasse, remonte et redescends mon bassin, gémis à chaque mouvement, jusqu'à l'extase.
Ses mains remontent vers mes mains, et il me serre fort contre lui. Moi je fermes les yeux, il m'a épuisé. Tout ça m'a épuisé.
Je pensais que la journée serait finie, et pourtant j'entends un bruit, une personne qui frappe à ma porte. Ensuite la voix de Alex qui me dit :
-Ouvre miss CEO, j'ai des cupcakes et une bouteille de Ruinard blanc, tu ne devineras jamais ce qui vient de m'arriver.
Je soupire contre le dos de Adrian. On s'embrasse. Et nous restons encore quelques instants comme ça.
Jusqu'au deuxième coup sur la porte d'Alex, qui nous oblige à revenir à la réalité.
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L'homme parfait Tome 1 ( en réécriture)
Dragoste« la grandeur d'un homme ne se mesure pas à son physique ou son matériel, mais plutôt à la manière dont il traite la femme qu'il aime. » Cette phrase a été créée pour définir Adrian Foster. Il est le stéréotype de l'homme parfai...