Bonne journée !

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Je n'ai jamais réellement appréciée les acoustiques dans l'immeuble de Alexis et Armin, mes talons résonnent tellement à chaque fois que je marche le long de leur hall d'entrée. 

Un soupire m'échappe alors que je suis en face de la cage d'ascenseur. 

Machinalement, mon doigt appuie sur le bouton de l'ascenseur. J'attends, tranquillement qu'il arrive au rais de chaussée, quand mon sac se met encore à vibrer de toutes ses forces. Cette fois j'ai appris la leçon, j'ai rangé mon téléphone dans une poche spécifique à l'intérieur de mon sac. 

Encore une fois, je décroche sans réellement savoir qui m'appelle, me contente d'un générique:

- Allô ? C'est qui à l'appareil ? 

- Je ne pensais pas que vous m'oublieriez si vite. 

Mon cœur fait un bon dans ma poitrine ! 

Je regarde autour de moi, à première vue je semble seule. Du moins... A première vue.

Je ne pense pas cacher ma surprise, tandis que je lui demande : 

- Je ... Je ... Adrian, je ne comprends pas, pourquoi maintenant ? 

- J'avais quelques minutes de libres, et je me suis dit que j'allais vous appeler. 

  Un rire léger s'empare de moi, et les portes de l'ascenseur s'ouvrent à ce même instant.

Je n'ai aucune envie de monter dans cet ascenseur. 

J'appuie sur le bouton pour les refermer aussitôt, fait quelques pas sur le côté pour me retirer vers un point qui serait plus adapté à ma discussion et en même temps que je me déplace, des mots matérialisent ma pensée sous forme de phrases qui se créent à l'arrière de mon Lobe Frontal, et la discussion se nourrit des fruits de ma réflexion: 

- Comment pouvez vous agir comme si rien ne c'était passé ? 

  C'est tellement, bonifiant de t'entendre sourire de l'autre côté de l'appareil. 

 - Peut être parce que je connais la vérité. 

- La vérité ? Comment ça ? 

  Je m'adosse contre un mur de la cage à escalier et me laisse glisser le long du mur jusqu'à ce que mes fesses touchent la première marche des escaliers. 

- Vous n'êtes réellement pas très fairplay, Mikaela ... 

- Et vous êtes un accro du mystère. 

Cette fois c'est un rire franc qui t'échappe. 

- Au moins, je reste honnête. 

Il reste honnête ? Merde ! Il a découvert pour qui je travaille ? Il commence à me faire flipper.

Je craque, quand je lui murmure : 

- Adrian ... Qu'avez vous découvert ?

La sensualité, le plus laid vice de l'homme, sa plus grande faiblesse, et une arme de choix pour les femmes. Sur un ton si suave, comment vas tu répondre Adrian ? 

- Que vous n'êtes pas en couple. Me balances-tu sans arrondir les angles. 

Quelques secondes de panique s'empare de moi. 

Quand on ment une fois, il est difficile de ne pas recommencer. 

Cependant, j'ai envie d'être honnête, j'ai envie de te dire tout ce que je pense, tout ce qui m'arrive, même si ça reviendrait à te perdre, en un sens, je voudrais te dire la vérité. 

L'homme parfait Tome 1 ( en réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant