COVER PLAY : Tome 4 : Déteste/Désire moi, passionnément

125 William

Flash-back

-Tout ce que je te dis, c'est pour toi. Je ne comprends pas pourquoi tu refuses de passer à autre chose. Il t'a trompé, mentie, trahie, blessée, qu'est-ce qu'il te faut de plus pour l'oublier ?

-Tant que je le verrais, je ne pourrais jamais l'oublier... C'est impossible.

-Je comprends. Donc, le seul moyen que tu passes à autre chose serait qu'il sorte de ta vie ?

Fin de Flash-back

Ce n'est pas tombé dans l'oreille d'un sourd. Et je pense que ce jour est arrivé. Puisqu'elle ne parvient pas à décrocher de lui d'elle-même, je vais donc devoir forcer les choses.

J'interpelle son ex avant qu'il ne se retire dans sa chambre.

-J'ai deux mots à te toucher.

Il souffle et revient sur ses pas.

-Je t'écoute.

-Puisque Mira t'a toujours en tête, nous allons procéder autrement.

Je vois à son regard sévère qu'il redoute le pire et il peut.

-Tu vas quitter l'appartement.

-T'es tellement mauvais qu'il te faut m'évincer ?!

-Mesure tes propos !

-Et pour Enzo ? Reprend-il plus calmement.

-Quoi Enzo ?

-Je croyais que tu voulais que je reste à l'appart pour l'embarquer le matin.

Ça l'arrangerait bien que ce soit toujours le cas, mais ce n'est plus d'actualité.

-C'est ce que je voulais oui, mais maintenant que Mira a pris l'habitude que ce soit moi qui l'accompagne il ne sera plus un problème, et ta présence elle ne sera plus indispensable non plus. Pour lui, je lui précise afin de lui donner le ressenti qu'elle ne l'a jamais été pour Mira. Tant que tu seras dans son collimateur, elle ne pourra pas t'oublier et nous savons tous les deux qu'elle sera mieux sans toi.

-Tu aimerais bien.

-Oui et je sais que ce sera le cas. Elle s'en rendra compte elle aussi quand tu ne seras plus là.

-Et quand est-ce que je dois dégager de votre vue ?!

-Le plus tôt sera le mieux. Mais si tu me le demandes, je te dirai d'ici le week-end prochain. Je te laisse la semaine pour te préparer et rassembler tes affaires.

Ce sera amplement suffisant. Nous nous supportons déjà depuis bien trop longtemps. Et ce n'est pas comme s'il n'avait nulle part où aller puisque sa salle de boxe est à disposition pour lui, le veinard.

-Putain, te voir à ce point désespéré de ne pas l'avoir et devoir en arriver là me fait pitié ! Ça me ferait bander que malgré ça, elle continue de te repousser !

-Ta gueule Jinn. On verra si tu banderas toujours quand tu constateras que c'est moi qui la baise.

Ses poings se resserrent (multimédia) et mon sourire se fige.

Il ne l'a toujours pas compris...

Je finirais par l'avoir, peu importe le moyen pour y parvenir, je la lui prendrais et m'exposerais à sa vue pour mentalement le buter.