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DEBORAH














- Merci d'être venu Déborah , tu ne sais pas à quel point j'avais envie de te voir .

Je m'asseois et regarde mon téléphone , normalement je ne devrais pas être là .

- Alfred je pense que c'est une mauvaise idée de venir ici .

- Non arrête de dire ça , c'est juste un restaurant .

- Mais ça me dérange de laisser ma famille seule pour le dîner et le passer avec toi .

- Souffle T'as raison , je m'excuse , j'avais pas réfléchi à ça .

Je soupire et prend le papier des menus .

- Je prendrai emporter , mais le temps qu'ils font le repas on peut parler tu sais ?

- C'est pas suffisamment , et je vais m'en contenté . Écoute le poste de gestionnaire est libre là où je travaille peux être que tu pourrais tenter ta chance.

- Wouah je...je sais pas quoi dire . Tu as raison c'est vraiment une chance pour moi mais...-

- Mais quoi encore ?

Je repense au ranch qui commence à prendre vie , beaucoup de sociétés souhaitent visiter surtout emmener les enfants pour faire une visite et c'est moi qui gère l'argent et ma grossesse.

- Je suis désolée mais je travaille déjà pour mon mari .

- Ton mari qui te fait souffrir , celui qui a emmené sa maîtresse chez vous ?

Et oui je lui est dit , désolée mais j'étais à bout j'ai du me libéré .

- Je l'aime tu peux pas comprendre et on essaie de recoller les morceaux .

- Je ne veux pas te donner des faux espoirs mais sache que si sa maîtresse donne naissance à un garçon votre famille sera détruite .

Ça c'est vrai , parce que la façon dont Joseph traite Elliot , c'est comme si il n'avait rien a voir avec lui .

- Je prie un Dieu vivant , dans le nom de Jésus il agira !

Mes commandes arrivent .

- Je vais devoir partir ! Dis_je en regardant ailleurs .

- Tu veux dire que tu ne ressens rien pour moi ? Tu comptes partir comme ça et ....me laisser ici ?

- Quoi ? Non.... Alfred ne me dit pas que ....-

- Déborah je t'aime ! Je t'est toujours aimé depuis le lycée , s'il te plaît donne moi une chance , je te vois souffrir .

- Non je suis marié , Alfred je crois qu'il faut que j'y aille .

- Non écoute en me retenant , laisse moi juste une chance de te prouver que je te mérite .

- Non lâche moi .

Je prends mes commandes et sors à toute vitesse du restaurant .

















ROSALIA









- On reprend encore .

Je recommence à chanter pendant que lui m'accompagnait avec son piano , nous étions dans des moments d'adoration , tout à coup mon corps était devenu léger , je me suis mise à genoux car je ressentais des fourmillements .

- Jésus soit le centre de ma vie , Jésus soit le centre de ma vie , du début jusqu'à la fin , tu étais , tu est , tu sera toujours Jésus , Jésus.

Ma fondation inébranlableOù les histoires vivent. Découvrez maintenant