18 [Terminée]

Chapitre 39: Oups ?

-Point de vue de Harry Tomlinson-

J'entre dans la chambre, me déshabille. Je soulève la couverture pour m'allonger dans le lit, mais... Louis est allongé en étoile de mer et il prend toute la place.

- Lou..
- Hm...
- Laisse-moi de la place s'il te plaît.
- Les bourrés n'ont pas la place dans ce lit sobre.
- Bourré mon cul oui. Je ne suis pas bourré, pousse-toi.
- Non.

Je soupire et pousse Louis avec mes mains.

- Non Harry !
- Je ne suis pas bourré Louis !
- Ah ouais et tu parlais à qui en bas ?
- Edward.

Louis tourne sa tête vers moi.

- Tu es bourré ! Tu es tellement bourré que tu as eu des hallucinations.
- Louis, arrête d'être méchant comme ça. Ces hallucinations permis de faire mon deuil.

Louis hausse les épaules. Je m'allonge dos à Louis et ne tarde  pas à m'endormir.

~~~

Je me réveille contre mon mari. Mon bras entoure sa taille et ma main est entrelacée avec la sienne. J'embrasse son front.

- Bourré.
- T'es lourd sérieux, dis-je avant de souffler.

Je me dégage et me tourne dos à lui.

- Ça va, je plaisante...
- Ce n'est pas drôle.
- Harry...

Louis se colle contre moi. Il embrasse mon dos et caresse mon ventre.

- Mon mari que j'aime.
- Hm...

Ça me fait quand même bizarre d'entendre "mari" venant de la part de Louis. En y repensant, c'est vrai que nous nous sommes mariés jeunes. Mais je suis heureux, alors ça n'a pas d'importance.

- Tu ne m'aimes plus.
- N'importe quoi...
- Dis-le moi alors.
- Je t'aime aussi mon mari. Mon époux. Mon concubin.

Louis éclate de rire.

- J'ai toujours... Trouvé ce mot bizarre.

Louis embrasse de nouveau mon dos, puis je me tourne vers lui.

- Profite, les grasses mat, les câlins le matin, le week-end... Dans pas longtemps, ce sera finit.
- Pourquoi ? Demande Louis.
- Quand on aura un bébé, il faudra se lever la nuit et se lever tôt le matin.
- Du moment qu'il fasse ses nuits, je m'en fou.
- Ouais, moi je veux mes grasses matinées.
- Mais oui, tu les auras mon amour.

J'embrasse Louis tendrement, puis passionnément. Je me place au-dessus de lui et continue de l'embrasser, toujours de la même façon. Il n'y a aucun bruit dans la chambre, juste celui de nos langues se caressant. Nous restons sous la couette chaude qui nous réchauffe. Je joue avec l'élastique du boxer de Louis.

- Enlève-le.
- Pas de problème.

J'enlève le boxer de Louis et enlève mon caleçon. Je cherche un préservatif, mais...

- Merde, il n'y a plus de capotes.
- Ce n'est pas grave... On est clean d'après les tests de mercredi.
- Ouais.

Louis m'embrasse. Eh bien tant pis pour les capotes.

~~~

-Point de vue de Marcel Styles-

Harry nous a donné rendez-vous à midi et il est 12h20. Il ne répond pas au téléphone et Louis non plus. La porte du jardin était ouverte, donc je suis entré chez eux. Il n'y a personne en bas, je monte à l'étage.

- Harry ? Lou ?

J'entre dans leur chambre et oups ?

- Putain Marcel ! Ca ne va pas d'entrer comme ça ?
- Eh ! Tout monde s'inquiète ! Vous ne répondez pas au téléphone ! Tu avais dit à midi et il est 12h20 !
- Dégage tout de suite !

Je ferme la porte. Bon, ils sont sous la couette, je redescend à la cuisine. Tout le monde est là.

- Alors ? Ils font quoi ?
- Bah...

~~~

-Point de vue de Louis Tomlinson-

Le moment où Marcel est entré dans notre chambre a été très gênant. Il aurait pu frapper quand même ! Quand il est partit, nous avons rit. Quelques minutes après que Marcel soit partit, nous nous sommes levés et préparés. Lorsque nous sommes arrivés en bas, tout le monde était là et j'ai trouvé ça encore plus gênant, parce qu'on ne sait pas ce que Marcel leur a trouvé comme excuse. Je dis bonjour à tout le monde, puis mes parents.

- Vous vous êtes protégés au moins ?

J'écarquille les yeux et sens mes joues s'enflammer.

- Maman arrête ça tout de suite.
- C'est important Louis !
- Mais ça ne te regarde pas !

Je dis bonjour à mon père, puis Harry et moi avons eu la même idée, celle de prendre Marcel à part dans la cuisine.

- Tu leur as dit quoi Marcel ?
- Que vous étiez occupés !
- Tu es sûr ?
- Mais oui ! Et ils ont du comprendre ce que je voulais dire.
- Tu ne sais pas à quel point j'étais gêné quand j'ai dis bonjour à Troy ! S'exclame Harry.
- Ouais et ma mère qui me pose des questions gênantes !

Marcel repart, et je me retrouve seul avec Harry.

- Qu'est-ce qu'il s'est passé avec mon père ? Demandé-je.
- Il m'a regardé bizarrement.
- Mais il t'a dit un truc ?
- Non, mais j'ai compris ce qu'il voulait me dire avec ses yeux. Et toi avec mes parents ?
- Ta mère m'a juste souris et Robin rien.

Harry acquiesce et sans que l'on s'y attende... Gemma entre dans la cuisine.

- Alors qui tops ?

Je rougis de nouveau et Harry passe une main dans ses cheveux.

- Je plaisante... Ça va.  Ne soyez pas gênés, c'est naturel de faire l'amour.
- Ouais, enfin quand ton frère entre pendant l'acte dans ta chambre. Qu'il dit un truc à toute ta famille, que ton beau-père te regarde bizarrement et que ta sœur te demande qui tops, il y a de quoi être gêné.
- Oh ! Je suis ta sœur ! Je suis sûr qu'Edward t'aurais posé la même question.
- C'est même sûr.

Nous rions, puis retournons dans le salon. Cette journée va être longue.