18 [Terminée]

Chapitre 11: Besoin d'aide.

-Point de vue de Edward Styles-

Mercredi 13 Mars 2013.
Je songe beaucoup en ce moment. Je réfléchis à ma vie future, et je me rends compte de plus en plus que je n'aime pas aller à l'université. Je perds mon temps là-bas. Je n'ai pas ma place, je ne suis pas comme mes frères. Marcel a son diplôme l'année prochaine et Harry dans deux ans. Je ne me vois pas faire une année de plus avec les résultats que j'ai. J'en ai parlé à Lola, mais elle me dit de rester. Elle, elle s'en fou à moitié, elle a son diplôme en même temps que Marcel. C'est décidé. Je me casse de la fac.

Je m'apprête à sortir de ma chambre pour aller dans le salon, quand Louis entre dans ma chambre, complètement paniqué.

- Louis, qu'est-ce qui se passe ?
- Ha-Harry a un problème.

Mon cœur se pince, mais je garde mon sang froid.

- Il est où ?
- Dans sa chambre, il refuse de m'ouvrir.

Il recommence ses crises... Je sors de ma chambre accompagné de Louis. Je frappe à la porte d'Harry.

- Hazza ouvre, c'est Edward.
- Non...
- Hazz je sais que tu vas mal. Ouvre moi s'il te plaît.
- Je veux rester seul...
- Harry, je ne plaisante pas avec ta vie. Ouvres, tout de suite.
- Vas t'en...
- Harold, ouvres avant que je ne m'énerve !
- Je ne peux pas...
- Pourquoi ?
- Je suis par terre.

Je recule et prendre de l'élan pour défoncer la porte, littéralement. Harry est allongé au sol dans son sang. Il est plus blanc que l'aspirine. Les lèvres bleues virant au violet.

- Louis, appelle une ambulance.
- Non je... Je ne veux pas y re-tourner...
- Tu n'as pas le choix là. Pourquoi tu as fait ça ?
- Je... Je veux m-mourir.
- Arrête Harold... Penses aux personnes qui t'entourent et qui t'aiment !

J'essuie les larmes d'Harry. Je lui tiens la main, il la serre avec toute la force qu'il peut encore donner.

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-Point de vue de Marcel Styles-

Nous sommes tous les trois devant le lit d'Harry. Il dort profondément à causes des médicaments qui lui ont donné les médecins. Louis a beaucoup pleuré, il a eu peur pour son copain. Ce n'est pas la première fois qu'Harry fait une crise comme celle-ci. Une crise où il se sent mal et fait des bêtises en se détruisant les bras. Ils sont entourés de bandages, et une poche de sang est diffusée dans ses veines. Quand Harry est arrivé ici, il pleurait beaucoup. Il s'en voulait, parce qu'il avait mal et parce qu'il allait mal.
Un médecin nous a parlé, juste à Edward et moi pour qu'Harry voit un psychologue. Nous avons accepté, nous ferons tout faire pour la santé de notre frère.

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Harry s'est réveillé à 18h30. Il nous a dit qu'il allait mieux. Edward et moi lui avons parlé du psychologue et Harry a accepté de le voir à sa sortie. Nous avons été étonnés de sa part, mais si lui même est engagé à aller mieux, alors laissons le faire.

- J'ai faim.
- Tu veux que je demande à une infirmière de t'apporté un plateau repas ? Demandé-je.
- Hm... La bouffe de l'hôpital, c'est toujours dégueulasse...
- Tu veux que j'aille chercher Mc Do ? Propose Edward.
- Oh oui ! S'il te plaît Edward !
- Ok... Qui veut quoi ?

Nous passons notre commande à Edward qui va ensuite chercher Mc Do.

- Harry, tu es sûr que tu vas mieux ?
- Bah oui, puisque j'ai faim.
- Ouais... Tu veux bien nous dire pourquoi tu as fais ça ?
- Je l'ai dis à Edward.

Je soupire et m'assieds à côté de lui.

- Harry... Tu veux vraiment mourir ?
- Quand je vais mal, j'ai l'impression que ce serait la seule solution... Je me sens en colère contre moi.
- Mais qu'est-ce qui t'as mis en colère ?
- Moi.
- Pourquoi ?
- Je me déteste d'être gay.

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-Point de vue de Louis Tomlinson-

J'encaisse toutes les paroles d'Harry. Il ne sait pas que je suis là, juste derrière la porte de la chambre qui est cachée par un mur. J'étais parti me chercher un café, et j'ai croisé Edward dans le couloir qui m'a demandé ce que je voulais manger, car il partait au fast Food. Lorsque je suis rentré dans la chambre, Harry et Marcel étaient en train de parler.

- Mais tu aimes Louis ?
- Du plus profond de mon cœur. Je me déteste d'aimer les hommes, parce que des personnes me font souffrir à cause de ça. Leurs insultes m'atteignent tellement que j'ai envie de me tuer.
- On en a déjà parlé Harry. Ce sont ces personnes là qui ne méritent pas de vivre. Être homosexuel n'est pas interdit par la loi. Les hommes naissent libres et égaux en droits. Tu as le droit d'aimer les garçons, enfin un garçon. Louis.
- D'ailleurs il est où ? Je ne l'ai pas vu depuis que je suis réveillé.
- Il est parti se chercher un café.
- Il en met du temps...

Je n'ai pu étouffer un sanglot. Je voulais être discret, mais c'est raté. Marcel se lève et s'avance.

- Louis, qu'est-ce que tu fais là ?
- R-rien... Je... Je vais partir.

Je m'empresse de prendre la poignet dans ma main, mais Marcel m'attrape le bras. Il me tire contre lui et me prend dans ses bras. Je fonds en larmes et j'espère bien qu'Harry m'entends pleurer pour avoir dit de telles choses.

- Viens, on va parler.

Nous sortons de la chambre. Marcel m'assied sur une chaise et s'accroupit devant moi. Il me caresse le genou, puis essuie mes larmes en me demandant de me calmer en respirant profondément.

- Tu lui en veux ?
- O-oui... C'est terrible ce qu'il dit...
- Louis, il est à moitié dans les vapes et il doit être fatigué.
- Il a dit qu'il se détestait d'aimer les hommes, que ça le mettait en colère et qu'il avait envie de mourir...
- Ca fait un moment qu'Harry n'est pas très bien dans sa peau, à cause de ce qu'il a vécut à la face et avant...Mais ça va s'arranger. Il a dit qu'il t'aimait plus que tout.

Marcel se relève un peu me prend dans ses bras.

- Tu veux que je te laisse un peu seul avec lui ?

J'acquiesce timidement. Je me lève et entre dans la chambre.

- Tu as pleuré à cause de moi ?
- Oui...
- Je suis désolé. Excuse moi Lou. C'est la colère et les médicaments...

Il me tend sa main. Je m'avance et m'assieds à côté de lui et lui prend la main.

- Tu sais que je t'aime plus que tout.
- Je t'aime aussi. Enormément.

Je me penche vers lui pour l'embrasser tendrement. Edward arrive avec le repas. Nous mangeons et parlons un peu de tout et de rien pour changer l'atmosphère et changer les idées à Harry. En espérant qu'avec les séances de la psychologue, il se sente mieux.