Chapitre 12: Retour aux sources.

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-Point de vue de Marcel Styles-

Retour à la maison pour les vacances de Pâques ! Holmes Chapel m'a tellement manqué. Surtout ma famille. Nous n'avons pas vu notre mère depuis huit mois. Nous avons tous été émus de nous retrouver tous ensemble. Robin notre beau-père, Anne notre mère, Gemma notre grande sœur. Nous sommes aussi contents de retrouver nos animaux de compagnie, Molly le chat de Harry, Donut le chien d'Edward et Dusty ma tortue. Nous sommes là depuis une semaine, nous repartons jeudi prochain. Nous racontons tout ce qu'is s'est passé en huit mois et sans mentir (pour la santé de Harry), notre mère s'inquiète beaucoup pour lui. Elle lui pose souvent des questions pour savoir s'il veut rester à Los Angeles ou revenir à Holmes Chapel. Si elle veut venir quelque temps chez nous pour s'occuper de Harry et avoir les bilans des séances avec la psychologue, mais nous la rassurons que en lui disant que nous sommes là et que nous nous occupons de lui, ainsi qu'une personne importante pour Harry... Louis. Harry a laissé Louis à Los Angeles, mais c'est lui qui a insisté. Il a dit qu'il essayerait d'aller chez lui voir sa mère ou qu'il passerait du temps avec Niall et Habby. Edward a laissé Lola, elle est partie en Floride voir sa famille, elle aussi. Et moi toujours seul... Même ma mère s'y met, elle aussi, elle pense que je suis gay, mais non. Je ne le suis pas. Je continue de travailler en attendant ma princesse charmante. Dans deux mois, je passe mon diplôme, et après, je quitte mes frères. Je pars faire ma vie seul de mon côté. Nous serons séparés pour la première fois. Je vais prendre un appartement à Sydney et je travaillerais dans les affaires. Pour l'instant, je profite de mes frères... Sauf quand je bosse et qu'ils sont infernaux.

- Ouh Marcelounet !
- Casse toi Edward, je bosse !
- Fait voir ce que tu fais !

Edward prend mon cahier, je soupire longuement.

- Rends-le moi s'il te plaît !
- Deux secondes.
- Edward !
- Ok ok calme...

Il me rend mon cahier, puis Harry arrive et ils commencent à se battre pour "rire". Ils sont vraiment... Cons.

- Vous pouvez sortir de ma chambre, je bosse là !
- « Je bosse là ! » Imite Harry.
- Oh tu l'imites trop bien ! C'est bizarre t'as la même voix que lui !
- C'est normal andouille, on est triplés ! Et si tu as remarqué on a le même visage...
- Ah... Ouais.
- Bon dégagez.
- Laisse-moi réfléchir... Non.
- Ok... Maman !

Notre mère arrive devant la porte de ma chambre.

- Qu'est-ce qu'il se passe encore ?
- Je bosse pour mon diplôme et mes deux idiots de frères ne veulent pas me laisser tranquille.
- Les garçons... Vous avez 19 ans, soyez matures et laissez votre frère tranquille.
- Mais Maman, on rigolait ! S'exclame Edward.
- Tu vas moins rigoler quand je vais te demander de faire la vaisselle.
- Quoi ? Sérieux ?
- Oui sérieux, aller !

Edward soupire et Harry éclate de rire.

- Harold tu fais le ménage dans toute la maison.
- Mais !
- Il n'y a pas de « Mais », aller zou !

Harry soupire à son tour et ils partent faire leur tâche ménagère. Je peux enfin travailler.

~~~

-Point de vue de Harry Styles-

Louis me manque terriblement... J'ai envie de le serrer dans mes bras, de l'embrasser amoureusement, de le regarder dans ses yeux toute la journée, de l'entendre rire à mes blagues de merde... On s'appelle tous les soirs et nous restons des heures au téléphone. Edward a déjà finit de faire la vaisselle, mais moi je dois ranger toute la maison... Je passe devant la cuisine et surprends une conversation entre ma mère et Robin.

- Il est fragile Robin.
- Je sais Anne, mais Harry s'est résolut à faire des séances avec une psychologue. Il va aller mieux.
- Je ne comprends pas pourquoi il se fait du mal comme ça... Il a eu une enfance normale, il y a eu le divorce avec Desmond, mais j'ai parlé avec chacun des triplés un par un et seuls. Ils étaient jeunes et ne comprenaient pas tout, mais par la suite ils ont choisi eux même de vivre avec moi.
- Je sais chérie, mais tu sais que depuis qu'il a fait son Coming-Out au lycée, puis à la fac il a eu des problèmes vis à vis de certaines personnes qui ne pouvaient pas tolérer ça, et c'est ça, qui l'a fragilisé. Regarde ce qu'Edward et Marcel ont dit, Harry se mutile depuis que des brutes le frappent. Ils ont été virés, mais d'autres ont pris le relai.
- Je sais. Je m'en veux de ne pas m'être assez souciée de ça.
- Ne t'en veux pas Anne, les garçons nous en ont vaguement parlé et ils disent que ça va. Harry va aller mieux, il est fort.

Je suis fort... Je dois être fort, pour mes frères, ma famille et Louis. Pour eux. Je dois me montrer plus fort que ces connards d'homophobes et je vais m'endurcir avec l'aide de la psychologue. J'entre dans la cuisine.

- Je serais toujours fort pour vous.
- Harry...

Ma mère se lève et me prend dans ses bras.

- Je t'aime mon chéri.
- Je t'aime aussi Maman.

Robin se lève et s'ajoute au câlin. Robin est comme un père pour nous quatre et il nous considèrent comme ses enfants. Je les serre fort dans mes bras. Ma mère me dit que je ne suis pas obligé de ranger toute la maison, mais que ce que j'ai fait était déjà bien. Je monte dans ma chambre et fait un SKYPE avec Louis. J'ai besoin de le voir et d'entendre sa voix. J'attends qu'il réponde.

- Allô ?

Un garçon torse nu répond.

- Hé. T'es qui toi ?
- Le copain de Louis et toi ?
- Non, c'est moi son copain.
- Il doit y avoir une erreur. Je suis son copain depuis quatre mois.
- Je suis son copain depuis hier où j'ai couché avec lui.

J'entends mon cœur battre à toute vitesse dans ma poitrine. Est-ce une blague de mauvais goût ?

- Je... Où est Louis ?
- Sous la douche en train de laver son incroyable physique.
- Appelle moi ce fils de pute !
- Hé, calme-toi, je plaisantais ! Je suis Paul, son cousin qui habite en Belgique.

Je raccroche tout de suite. Mais il rappelle. Je décroche.

- Je suis désolé Harry. Je ne veux pas foutre la merde entre vous, c'était une mauvaise blague. Je suis désolé de t'avoir fait peur. Louis est fidèle et n'oserait jamais te tromper, surtout qu'il est puceau et fou amoureux de toi.
- Ça va... J'ai juste eu la peur de ma vie. Pourquoi tu es torse nu dans mon lit ?
- Il est 10h45 à New-York et on vient tout juste de se réveiller. Je dors sur votre canapé en bas.
- D'accord.
- Je voulais pas me présenter comme ça, excuse moi.
- Tu es excusé...
- Louis a fini de prendre sa douche, reste en ligne, je l'appel.
- Merci.

Il se lève et ouvre la porte de la salle de bains où je peux entendre leur discussion.

- Lou, Harry est en skype.
- Oh ! Je m'habille et j'arrive, dis-lui de m'attendre.

Je souris quelques secondes attends Louis.

- Coucou mon amour !
- Hey.
- Ça va ? Tu as l'air fâché ?
- Ton cousin m'a fait la peur de ma vie, mais sinon ça va ?
- Qu'est-ce qu'il a fait encore ?
- Il a décroché en se faisant passer pour ton nouveau petit copain avec qui tu as couché.

Louis se tourne vers son cousin.

- Tu es sérieux d'avoir fait ça, idiot !
- Je voulais plaisanter !
- Évite de faire ça, s'il te plaît.
- Ouais, bah ton copain t'as traité de fils de pute !

Louis se tourne vers l'écran en haussant les sourcils.

- Tu as dis quoi ?
- Je l'ai cru quand il m'a dit ça ! C'était sur le coup de la colère.
- Tu as intérêt, parce que le fils de pute, il peut se casser aussi.

Je soupire.

- Je voulais juste te parler et pas m'engueuler avec toi...
- Hm...
- Je... Je vais un peu mal Louis, si tu vois ce que je veux dire. J'aurais aimé te parler seul...

Le regard de Louis change. Il passe de énervé à inquiet et paniqué.

- Qu'est-ce qui se passe ? Paul, sors de la chambre cinq minutes, s'il te plaît.
- J'ai juste repensé à mon hospitalisation de l'autre fois et de tout les problèmes que j'ai eu ces derniers mois.
- Harry, si tu vas mal, parle à tes parents. Ils vont t'aider.
- Je sais. Je leur ai tout dit. Quand je rentrerais à la maison, je commencerais mes séances avec ma psy et j'irais mieux.
- On espère tous ça pour toi. Reste fort.
- Ouais...

Louis esquisse un petit sourire, puis il y a un silence.

- Tu me manques.

Nous rions, car nous avons parlé en même temps.

- Je t'aime.
- Je t'aime aussi.

Nous discutons encore un peu, puis nous passons par téléphone. Je risque de ne pas trop apprécier son cousin pour le moment, mais on verra ça plus tard, ce n'est pas le plus important.

18 [Terminée]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant