Livres et Fleamont Potter

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Le mois d'août arrivait à terme, les vacances aussi. James était parti avec sa mère au chemin de traverse afin d'aller acheté de nouveaux uniformes et les nouveaux grimoires dont ils auraient besoin pour leur quatrième année. Elizabeth et son père étaient donc seul. Pour la plus grande surprise de la plus jeune, le père de famille n'avait fait, pour l'instant, aucun commentaire à propos du changement de couleur de cheveux de sa fille.

Les deux Potter étaient forcés, par Euphemia, de ranger la bibliothèque familiale. Fleamont s'occupait des grimoires les plus anciens alors qu'Elizabeth s'occupait de ceux beaucoup plus récents. Après quelques heures de rangement, Fleamont s'approcha de sa fille qui se retourna, plusieurs livres dans les mains.

- Qu'est-ce qu'il y a papa ? demanda-t-elle.
- Elizabeth... commença le plus âgé en réfléchissant. Je m'inquiète pour toi et ton frère, avoua-t-il.
- Pourquoi ça?
- Vous multipliez les bêtises et avec les attaques sur les sorciers qui se multiplient, j'ai peur que vous empruntiez la mauvaise voie, expliqua Fleamont en cherchant ses mots.
- Jamais je ne m'associerais avec des mages noirs, dit fermement la plus jeune, et James non plus. On s'amuse juste et puis, tu devrais savoir que nous sommes tout les deux incapables de faire du mal aux autres, comme tout ceux que je connais.
- Je l'espère, soupira-t-il.
- Papa je te le promets. On vivra longtemps et toujours dans le droit chemin.

Sur les paroles de sa fille, Fleamont se mit à rire en s'imaginant ses faux jumeaux qui devaient marcher à l'aide de cane. 

- D'ailleurs, quel est ton animagus ? demanda-t-il avec un sourire mesquin dessiné sur son visage.
- Une chouette... le visage d'Elizabeth se décomposa en réalisant la question que venait de lui poser son père. Depuis quand tu es au courant ?
- Je sais que votre mère l'est, rigolait-il. Mais pour être totalement honnête, vous êtes des piètres cachotiers.

Elizabeth ne savait plus quoi dire. Elle qui pensait avoir réussi à cacher ce détail à son père, c'était raté. Fleamont, lui, regarda sa fille en essayant de bien le plus sérieux possible, une chose que difficile quand il voyait le visage de sa fille. La sorcière aux cheveux blancs fronça les sourcils en se rendant compte des potentielles conséquences de cette nouvelle qu'elle venait d'apprendre.

- Tu... Ne vas pas nous gronder ? demanda la plus jeune.
- Ta mère l'a fait à ma place et ça ne changera rien à ce que vous avez fait.
- Et le ministère ?
- Je ne travaille pas pour eux, répondit spontanément Fleamont. Si ton frère et toi voulez en parler au ministère, alors je vous accompagnerai.

Surprise mais soulagée par la réponse de son père, Elizabeth lâcha les grimoires qu'elle tenait dans ses bras et l'enlaça. Le père de famille fut surpris de cette marque de tendresse de la part de sa fille. Lui qui était habitué à être témoin de ces marques d'affection sourit avant de la prendre dans ses bras à son tour. Celle-ci sourit. Pour la première fois depuis un long moment, père et fille eurent un instant de tendresse rien qu'à eux. Cela avait permis de faire taire les doutes que pouvait avoir le père et il priait intérieurement pour que son pire cauchemar n'arrive pas.

The moon is beautiful, isn't it ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant