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Deux soldats arrivent en courant, des grandes armes plaquées sur leur ventre, ils me regardent, prêt à descendre un potentiel ennemi.
"Surveillez cette porte au prix de votre vie, ne laissez absolument personne entrer, pas même le parrain, s'ils veulent rentrer qu'ils viennent me voir dans la cuisine"
Je descends les escaliers manquant de tomber plusieurs fois, je me dirige vers la cuisine, je sors une plaque de cuisson, pose une serviette propre dessus.
Je prends une poêle et la remplis d'eau, mettant une pince à épiler dedans et un couteau en chauffant l'eau. Je prends une grande inspiration, essayant de garder mon sang-froid.
J'attache mes cheveux en une queue-de-cheval haute.
"Mae Mancini"
"Je n'ai pas le temps, je dois opérer un patient en urgence"
"Justement, je suis là pour ça"
Je me retourne, la sœur de la famille me fait face, le parrain derrière elle, je prends une autre grande respiration, c'est ma toute première opération, diplôme qui ne fait pas mention sur le droit d'opérer.
Ils ne sont pas à une chose illégale près.
"Je n'ai pas le temps de discuter"
J'éteins la gazinière et attrape les ustensiles avec des gants stérile et les poses sur la serviette à plat sur la plaque de cuisson, je me tourne pour remonter mais, Ornella me bloque le chemin.
"Chaque seconde que vous me faites perdre accélère la prochaine mort de mon patient"
"Je veux le voir"
Je pose la plaque de cuisson.
"Votre téléphone. Dépêchez-vous !"
Elle me donne son téléphone, j'entre mon numéro et l'appelle en visioconférence, je range mon téléphone dans ma poche et reprends la plaque de cuisson.
"Je peux y aller maintenant ?"
Elle ne répond pas, je les contourne tous les deux et me dirige vers la chambre à l'étage. Les soldats sont toujours là, je les remercie intérieurement de ne pas avoir cédé à leurs patrons.
"Je vais avoir besoin de l'aide d'un d'entre vous"
Ornella me montre son téléphone de la main, les soldats me montrent leurs armes. Je soupire en les regardant un à un.
"Je vais vous aider"
Je tourne ma tête vers le parrain, nous entrons dans la pièce, je pose la plaque de cuisson sur une table basse, je donne le téléphone au patient, qui semble ravi de reconnaître le visage d'Ornella.
"Mettez un masque, prenez votre téléphone et éclairez le ventre du blessé"
Le parrain s'exécute rapidement, je lui fais signe de venir avec moi dans la salle de bain, je l'aide à enfiler des gants de chirurgie, je mouille mes bras dans l'évier jusqu'aux épaules.
Je n'ai pas besoin de demander, il s'empresse d'enfiler les gants sans toucher ma peau avec les siens, ayant déjà enfilé des masques à l'avance, je débarrasse la table de chevet en faisant tomber les livres à terre et pose cette dernière à côté de moi.
Je prends une assiette qui traînait par là et la pose à côté de la plaque de cuisson, les bras relevés, le parrain devant moi, mon patient qui sourit en écoutant Ornella lui parler, tout est bon.
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Red Dagger
RomanceComment un nouveau médecin généraliste a pu arriver aussi bas ? Bien que la mafia américaine est loin d'être au pied de la hiérarchie, toutes personnes plus ou moins censée savent qu'il ne faut pas se frotter à eux. Comment dire "non" quand il y a...