Red Dagger

Chapitre 51 "La Commission"

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POV : Shooter - Parrain

(L'histoire est une fiction, ça ne relève pas de la réalité, je pioche dans l'histoire de la mafia en la mettant à ma sauce. Si mon histoire ne correspond pas à ta page Wikipédia, c'est normal !)

Je m'assois sur la chaise devant la table ronde noir qui n'a sûrement pas été utilisé depuis des années mais qui reste propre grâce au personnel sanitaire.

"Shooter Gambino, c'est un ravir de te rencontrer, tu ressembles à ton père"

La famille Bonanno, Colombo, Genoseve, Lucchese et enfin la mienne, toutes réunis.

Je suis rassuré de voir que de leurs côtés aussi, les pères ont laissé place à leurs fils pour reprendre les responsabilités sauf la famille Bonannco.

"Messieurs"

Ils hochent la tête en ma direction.

"Nous ne sommes pas en fin de mois, pourquoi nous sommes réunis ?" demande Genoseve.

Bonanno dirige l'Amérique Centrale avec les petites îles, Colombo et Lucchese dirige l'Amérique Latine, Genoseve et Gambino dirigeront l'Amérique du Nord.

La famille Lucchese a toujours été en conflit avec la nôtre, la famille Genoseve nous surpassait pendant plusieurs années avant que je prenne la relève.

Tous les gens autour de cette table sont puissants, il n'y a pas à dire.

"J'ai appris que la famille Gambino nous a rendu visite et s'est permis de prendre un trafic de cigares ?" commence Lucchese.

Et voilà, ça commence. Le petit-fils qui prend la relève du grand-père casse couille, Genoseve sourit légèrement en me regardant, amusé de la situation.

L'idée de tué la famille de Lucchese me passe à travers l'esprit mais je renferme cette idée aussitôt, nous allons avoir beaucoup de sang sur les mains à cause de la mafia irlandaise.

On va avoir besoin de temps mentalement après cette descente au enfer, surtout si on arrive à remonter les murs de lave à l'aide de nos mains sans nous brûler.

Personne ne peut monter un mur de lave, c'est bien celle-ci ma crainte, je crains qu'aucun d'entre nous n'arrive à s'en sortir, même avec le plan solide d'Hacker, il y a bien trop de risques.

Et pourtant, si je les ai tous réunis ici aujourd'hui, c'est bien pour ce plan foireux qu'est de détruire ces enfoirés d'Irlandais, je serre les poings me rappelant pourquoi il faut absolument éliminer ces fils de chiens.

Mon attention revient sur Lucchese qui s'énervent de ne pas avoir pu profité des gains du travail de ma douce, j'imagine son sourire, mes mains se détendent dans la seconde.

Je suis partagé entre que ce soit une bonne chose qu'avec un petit sourire ce bout de femme arrive à me calmer ou si c'est elle qui causera ma perte ainsi que celle de la mafia américaine.

Je la revois sourciller pendant le rite d'initiation, jurant de ses lèvres, asséché par la peur, prêté serment, d'aucune trace de trahison, que d'admiration envers nous.

"Gambino ?"

Je retrouve mes esprits, regardant un à un les hommes devant moi, mon envie d'être ici disparaît, l'envie d'être dans les bras de ma princesse, d'être en elle, prend le dessus par-dessus tout.

J'attrape le cigare de la marque que nous avons récupéré, faisant un signe vers Lucchese avant de le mettre entre mes lèvres, faisant rire doucement les autres hommes.