♤
POV : Shooter - Parrain
J'abandonne mes associés pour rejoindre la fille qui n'arrête pas de me lancer des œillades depuis son arrivée, même si tout mon corps a envie de se diriger vers quelqu'un d'autre, surtout une partie en particulier.
J'approche mon oreille près de sa bouche pour l'entendre par-dessus la musique sous le regard noir de ma princesse qui n'arrête pas d'avoir des ascenseurs émotionnels.
Je ne devrais pas le dire mais ça ne me déplaît pas vraiment de voir son rythme cardiaque.
Ça me déplaisait pas jusqu'à ce que mes associés la regardent plus précisément sa poitrine, fournis par le bruit et ses putains de seins qui bougent sous la pression.
C'est ma propriété privée, et je compte bien le faire comprendre aux associés y compris les prostituées qui essaient un peu trop de l'approcher à mon goût.
Je descends mes lunettes sur mes yeux, mon œil commençant à être douloureux sous la chaleur. Œil qui n'a jamais dérangé Mae ni réveillé sa curiosité, c'est la première personne que j'ai côtoyée à ne pas m'avoir demandée comment c'est arrivé.
"Est-ce qu'on peut faire venir des copines à nous ?!"
Je fronce les sourcils en la regardant, elles savent qu'on ne se mélange pas avec les civils, question de sécurité et surtout d'ambiance, les gens ne pensent qu'à boire et au sexe, un peu comme mes hommes mais en plus ridicule.
"Elles sont de la mafia canadienne ! Genoseve !"
Je regarde mes associés à travers mes lunettes teintées, les garçons et moi avons passé le quart d'heure à les empêcher de rompre le contrat à cause de l'Épée de Damoclès qui règne sur nous.
Ils semblent reprendre des couleurs en matant nos prostitués alors s'il y en a encore plus et si Genoseve se pointe, ce qui est rare de retrouver deux parrains de mafia influente au même endroit, question de rivalité ou de danger pour n'importe qui .
Ils pourraient peut-être changer d'avis.
Je hoche la tête, faisant sourciller ma petite femme que je me déteste à en faire devenir mienne. La voir jalouse jusqu'à se mettre en valeur juste pour me faire regretter peut me foutre la gaule.
Je souris légèrement à l'idée que je ne l'ai pas choisi au hasard et qu'elle a le caractère et l'étoffe idéale pour porter le nom des Gambino et par la suite nos futurs enfants.
Le regard qu'elle me lance me fait comprendre qu'elle n'oubliera pas mais qu'elle osera jamais me le faire payer car tout simplement elle n'arrive pas à me tenir tête et finit toujours par céder.
Les amies des filles arrivent en courant, déjà en maillot de bain, certains de mes soldats sortent de ma salle d'entraînement, alertés par les bruits puis saluent les autres soldats, certaines semblent se connaître.
Genoseve n'est pas présent.
Fais-chier.
Alexei Ackermann débarque, torse nu dévoilant ses tatouages que je ferais un plaisir de reproduire avec Mae mais elle préfère plutôt me bouffer littéralement du regard plutôt que de montrer aux autres que je lui appartiens en retour.
« Palala ! Que des belles filles !
Alexei se dirige vers moi avec un grand sourire et me prend dans ses bras, je ne réagis pas et attends qu'il se calme pour dialoguer avec cette énergumène.
Énergumène qui pourrait sauver notre cul.
"Qu'est-ce que je peux faire pour toi ?"
"Tu viens de me ramener des nanas toutes aussi bonnes l'une que les autres sur un plateau et tu me demandes ce que tu peux faire encore ? T'es vraiment un bon mec"
VOUS LISEZ
Red Dagger
RomanceComment un nouveau médecin généraliste a pu arriver aussi bas ? Bien que la mafia américaine est loin d'être au pied de la hiérarchie, toutes personnes plus ou moins censée savent qu'il ne faut pas se frotter à eux. Comment dire "non" quand il y a...