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J'entre dans l'appartement de Valentina, cette dernière est en visioconférence avec la mafia, je reconnais la salle de réunion, reconnaître des têtes familières me fait un bien fou.
Je retire ma blouse blanche, dévoilant ma robe noir à bretelles, tenue que je suis obligé de porter pour ma mission, je retire mes escarpins soufflant de soulagement.
Je me laisse tomber sur le canapé à côté de Valentina, vidant une bouteille d'eau sous le regard de mes camarades.
"Bonjour les filles, comment vous allez ?" demande Vassili.
"Pour le moment, ça va" répond Valentina.
Le parrain se tient debout au fond de la table, son regard sur le mien à travers l'écran, je souris légèrement en le regardant, la bouteille devant ma bouche.
"Comment ça avance ?"
"Le conseil ne parle pas de prisonnier, il est clair que ce n'est pas un sujet facilement abordable, je pense que les employés ne sont pas au courant"
"Et de ton côté Mae ?"
"J'ai eu l'occasion de me rapprocher du chef de service chirurgie"
"Tu l'as embrassé ?" demande Nova, puis s'excuse en rigolant.
"Ce soir, j'ai un rendez-vous avec lui, je compte bien en apprendre plus"
Valentina me regarde, étonnée.
"Tu comptes t'y prendre comment ?"
"Je ne devrais pas trop avoir de problèmes"
"Super les filles, de notre côté Nova cherche toujours un hackeur pour nous aider, nous sommes vendredi, vous avez le week-end pour vous détendre" reprend Vassili.
La visio se coupe, je m'enferme dans la chambre pour me changer pour le rendez-vous de ce soir, rendez-vous dont je n'ai pas du tout envie d'aller.
Un appel vidéo entrant de : parrain.
Je réponds, tout en retirant ma robe, je pose le téléphone sur la table base, regardant le chef, assis derrière son bureau, me regardant faire.
"Tu viens pour me rappeler de mettre une capote ?"
Sa mâchoire se serre me faisant sourire, je retire mon soutien-gorge, me mettant à dos de la caméra, enfilant une chemise par-dessus, je compte bien ramener le plus d'informations possibles quitte à y laisser ma dignité.
J'enfile une petite jupe noire par-dessus ma chemise, enfilant d'autres escarpins noir, je remets correctement le collier du majordome sur mon buste, arrachant un petit sourire à Shooter.
"J'espère que tu continues tes étirements"
"Évidemment, tu me connais"
"Mae, je n'ai pas que ça à foutre de t'entraîner, garde le rythme"
"Oui chef"
J'oublie souvent à qui je m'adresse, Shooter reprend un air sérieux.
"Salut, toi" commence une voix féminine dans son micro.
"Il faut que je te laisse"
Il raccroche sans me laisser répondre, j'attrape mon téléphone rageusement, je sors de l'appartement sans mot à Valentina et rejoins rageusement celui de Lewis.
Il m'ouvre la porte, habillé seulement d'une serviette autour de sa taille, il s'apprête à me saluer, mais je plaque mes lèvres contre les siennes, le faisant sourire, il ne me repousse pas.
Il passe ses mains derrière mes cuisses et me porte jusqu'à sa baignoire, je retire ma jupe, continuant de l'embrasser, ses mains ne me foudroient pas comme le font celles de Shooter.
Je plaque mon corps contre son torse, allumant mon téléphone, j'ai reçu un message de Shooter, je le regarde.
-N'oublie pas d'enregistrer votre conversation.
Je souris en regardant son message et l'appelle, il répond dans la seconde, je baisse le son au minimum.
"Lâche ce téléphone" m'ordonne Lewis.
Je pose ce dernier sur le rebord de la baignoire, reprenant notre course de baiser, je déboutonne ma chemise, il soupire en remarquant que je n'ai pas de soutien-gorge.
"Tes tellement bonne putain"
Je le stoppe dans des mouvements.
"Avant, j'ai des questions"
"Demande-moi tout ce que tu veux"
"Tu travailles depuis longtemps à l'hôpital ?" demandé-je en embrassant son cou.
"Ça fait un moment oui, pour que je sois chef, il faut bien"
"Tu sais de quoi parle les membres du conseil ?"
Je descends sur son torse, le faisant gémir.
"D'administrations, de factures, des trucs pas intéressants"
"Tu sais s'ils acceptent des demandes illégales ?"
"Attends arrête. Qu'est-ce que tu insinues là ?"
"C'est une question"
Je pose ma main sur son entrejambe qui bande déjà. Il ne répond toujours pas, j'empoigne son intimité le faisant réagir.
"Je sais qu'on accepte souvent des contrats qu'on ne devrait pas, mais je n'ai plus d'informations de ce côté"
"Ça suffit les questions maintenant, laisse-moi m'occuper de toi"
"J'ai un mec"
Il se stoppe, se recule petit à petit.
"Pourquoi tu ne me l'as pas dit plus tôt ?"
"Parce qu'on n'est pas encore ensemble, mais je n'arrive pas à passer à autre chose, je l'aime"
Moi-même, je ne sais pas de quel garçon je parle.
Il passe ses doigts sous ma lingerie, ses doigts me font plus de mal qu'autre chose, je le stoppe et récupère mon téléphone, honteuse, me rhabillant, ignorant son flot de questions.
Je sors de son appartement, vérifiant si le mafieux est toujours en ligne avec moi, je mets mon téléphone à mon oreille.
"Tu aurais pu raccrocher"
"T'es soupirs m'aident à me concentrer, enfin, pour le peu que tu as eu"
"Très drôle"
"Au moins on sait que l'hôpital n'est pas aussi innocent qu'il le prétend, bon travail princesse"
"Plus jamais vous me faites subir ça"
"Promis, je m'occuperais de toi pour ce côté"
Je raccroche pour éviter qu'il entende mon soupir de soulagement, je rentre dans mon appartement sans passé par celui de Valentina, j'ai une frustration à faire disparaître rapidement.
Une photo d'abdos sorti tout droit d'une douche va bien m'aider.
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Red Dagger
RomanceComment un nouveau médecin généraliste a pu arriver aussi bas ? Bien que la mafia américaine est loin d'être au pied de la hiérarchie, toutes personnes plus ou moins censée savent qu'il ne faut pas se frotter à eux. Comment dire "non" quand il y a...