Chapitre 47 "Otage"

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"Bonjour, on m'a dit que tu ne te sentais pas bien ?"

"J'ai mal au ventre"

Je m'assois sur le rebord du lit.

"Tu peux me dire comment tu t'appelles ?"

"Talia Gambino"

Je fronce les sourcils en détaillant les traits de son visage.

"Je suis la fille de Vassili"

"Oh je vois, je peux ?" demandé-je en pointant du doigt son t-shirt.

Elle hoche la tête, je soulève le début de son t-shirt légèrement et masse son ventre, il est légèrement dur.

"Tu as des problèmes de santé ?"

"Non aucun"

"Tu ne prends pas de médicaments en particulier ?"

"Juste des plantes que maman me disait de prendre pour le stress"

"Est-ce que tu es stressé en ce moment ?"

Elle secoue la tête.

"Pas même par l'arrivée du bébé ?"

"Ça ne changera rien pour moi, papa n'est jamais là il est temps tout le temps occupé à travailler pour mon cousin, et encore moins depuis qu'Harper est entré dans sa vie alors un bébé en plus"

"Tu en as parlé à ton papa ?"

"Et comment ? Il est jamais là et quand il est là y a tout le temps Harper à son cou, je lui dis comment moi que je ne supporte pas qu'elle soit hautaine ?"

"Donc tu n'aimes pas ta belle-mère ?"

"Non, elle a pris la place de maman et maintenant elle essaye de me prendre mon papa"

"Où est ta maman ?"

"Elle est morte"

Sa voix s'est baissée, retenant un sanglot par la haine.

"Des rivaux de la mafia l'ont tué pendant qu'elle faisait les courses"

"Je suis désolée Talia"

"Vous n'êtes pas là pour m'écouter mais me dire pourquoi j'ai mal au ventre"

"À force de stresser tu as paralysé ton organisme, il se croit en danger en toi à cause des signaux de détresse que tu envoies"

"Je pense que tu devrais reprendre le traitement que ta mère t'avait prescrit"

"Je vous ai jamais dit que j'avais arrêté"

Je souris en la regardant.

"On ne me fait pas de secret à moi. Si je peux me permettre tu as de très jolis yeux"

Elle rougit légèrement, je souris puis me lève en sortant de sa chambre.

"Madame ?"

"Appelle-moi Mae"

"Tu penses qu'il va m'oublier ?"

"Je ne vois pas pourquoi, je pense que tu es le genre de fille qu'on n'est pas prêt d'oublier"

Elle se lève de son lit et se précipite dans mes bras, je souris légèrement attendrie, caressant le dos de sa tête, mon sourire disparaît en entendant ses sanglots.

"Tout va bien ?"

"Tu me fais penser à maman"

Elle renifle en parlant. Je m'agenouille devant elle.

Red DaggerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant