Red Dagger

Chapitre 87 "Addiction"

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POV - Javier Bonnano - Parrain

"Et j'espère ainsi sauver le quotidien de vous tous, mes chers citoyens"

"Awhnn.. Continuez chef..."

"C'était Valentina Carter, la nouvelle candidate aux élections présidentielles qui semblait avoir touché beaucoup d'entre vous"

"Encore !"

"En effet, elle a fait plus de la moitié de réputation, étant égalité à Finley Stanford"

"Pour rappel, les élections auront lieu dans deux semaines, vous pourrez voter dans la mairie de votre ville, n'oubliez pas ! Tout de suite une courte page de pub"

Ce putain de sourire tout droit sorti d'une pub pour dentifrice.

Je n'étais pas du tout excité en regardant cette pute se trémousser sur moi mais avoir vu cette déesse à la télé m'a complètement redressé et c'est cette pute qui en récolte les lauriers au lieu de ma belle déesse.

Je ferme les yeux en m'imaginant le bassin nu de Valentina sur moi, me donnant encore plus la gaule que je ne l'avais déjà. Putain de Carter, cette pétasse m'a retourné le cerveau.

Un peu plus et j'aurais été un soumis de plus pour ce putain de Gambino.

"Oui oui !"

J'ouvre lentement les yeux, espérer voir le corps somptueux de ma douce mais ce n'est qu'un corps bien sculpté par la chirurgie je dois l'avouer et une longue chevelure blonde qui me chevauche.

"Aller dégage"

Elle ne bronche pas une seconde et le fait qu'elle ne me supplie pas de jouir en elle m'irrite, l'instant d'une seconde j'ai l'impression de voir les initiales "CN" à l'encre sur sa hanche.

Les prostitués de la mafia américaine portent ce tatouage en signe d'appartenance et de fidélité, je dois sûrement halluciné confondre une déesse avec une pute, il faut le faire.

Je remets mon pantalon, elle n'avait même pas pris la peine de le retirer entièrement, les prostituées du CN sont réputées pour laisser leur présence dans notre mémoire, ce qui me confirme que j'ai halluciné.

J'attrape mon téléphone et appelle le seul numéro que j'ai sur ce téléphone aussi vieux que le monde pour ne pas que les flics ou des gens indésirables me localise, étant recherché par La Commission pour trahison, Gambino ayant une grande influence sur ces trous du cul.

S'il y a bien une chose que je dois admettre c'est que les autres familles restent passives alors que Gambino se déchaînent (façon de parler, il est si indifférent quand il parle, ça me donne envie de le défoncer), les autres préfèrent regarder de loin et se contenter de deux trois cartels et laisser le monopole du terrain aux flics.

"Je te manque déjà Bonanno ?"

"Arrête avec ton sarcasme de merde, je ne suis pas gay"

J'enfile mes chaussettes rageusement, appelant le téléphone entre ma joue et mon épaule.

"Ta vu les infos ?"

"Je bosse, j'ai pas autant de temps libre que toi, garçon"

Je prends une grande inspiration en regardant le plafond. On est dans la merde.

"Valentina Carter se présente aux élections présidentielles"

"Ah ça, je suis au courant, elle bosse au tribunal, mes géniteurs gardent un œil sur elle"