Chapitre 62 "Blood"

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Je braque les canons de mes mitraillettes sur les hommes tous réunis dans le canapé autour de plusieurs bières. Si tôt le matin, les mecs sans déconner.

"Je veux voir votre supérieur"

"Tiens, le fils à papa est arrivé. Ta pas ramené ta pute d'infirmière ? On aurait pu s'amuser tous ensemble"

"Je vais le répéter une dernière fois"

"Où-Est-Votre-Supérieur"

"Dans la chatte à ta meuf connard"

"Allez-y"

"Qu'est-ce que tu racontes ?"

"Il a besoin de papa les mecs, c'est trop m-"

Il ne finit pas sa phrase, arrêté par une balle de sniper qui a traversé la fenêtre du salon, transperçant le front de ce fils de pute pour mon plus grand bonheur.

Que c'est jouissif de voir ce fils de pute fermé sa gueule.

Une autre balle brisant l'autre fenêtre sur son passage, tuant deux personnes sur son chemin dû à la puissance de l'arme que je reconnais être une de la collection de Tyron.

C'est au tour de mes hommes de rentrer dans la pièce, tuant dans une rivière de balles ces fils de putes. J'admire le spectacle en regardent leurs vies s'éteindre tout comme leur ego surdimensionné pour des sous-êtres comme eux.

J'attrape le dernier encore en vie par le cou, resserrant mes doigts sur son cou, repensant à leurs paroles. Putain qu'est-ce que j'ai fait.

"Où est-ce qu'il est ?"

Sa voix est étouffée par mes mains qui compressent ses cordes vocales, je prends sur moi pour ne pas lui arracher le cou en deux rien qu'avec ma main.

J'ai besoin d'informations.

"Tu fais... Une grossière erreur... Sh.. Shooter Gambino"

"Parle"

Je desserre mon étreinte pour le laisser parler.

"La famille Bonanno causera votre perte, ça sera marqué d'une croix rouge dans l'histoire. La fin de la mafia américaine. Vous êtes fini"

"Un simple trafic de cigare ? Les Bonanno visent bien plus haut, il ne reste qu'une famille à convaincre dans la commission pour causer votre perte"

"Ce n'est qu'une question de temps"

Je serre tellement fort son cou que j'entends sa nuque céder sous mon emprise, il perd connaissance puis fini par mourir, son cou ressemble à une tige dans ma main tellement elle est compressé, sa tête retombant en arrière.

Sa peau à tellement tiré que du sang s'en est échappé, laissant des entailles tout autour de mon emprise.

Mes hommes prennent peur en regardant l'état du cou du nouveau mort, je retourne sur mes pas, on court après le mauvais supérieur, il faut rentrer et plus vite que ça.

POV : Mae - Médecin


"On s'en va"

"Quoi ? Qu'est-ce qui se passe ?"

"On s'en vas j'ai dis"

"Mais Abuelita me prépare le déjeuner"

Il s'arrête dans ses mouvements et me fusille du regard, du sang sur son t-shirt, ses sourcils froncés de haine, ce n'est pas le moment de le contredire.

Red DaggerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant