Chapitre 67 "Gala"

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"Arrête de trembler putain !"

"Mais c'est toi tu me fais peur !"

"Arrête. Enlève tes mains, laisse-moi faire je vais pas te faire mal"

"Mae, je vais perdre patience retire moi tes putain de main"

J'explose de rire en le regardant s'énerver, Calogero essaye de me faire un trait d'eye-liner mais mes paupières tremble trop.

"Paloma vient m'aider avant que je lui arrache ses yeux"

Paloma se place devant moi.

"Combien j'ai de doigts ?"

Elle répète l'exercice plusieurs fois, me forçant à me concentrer sur sa main, je sens la mine de l'eye-liner sur mes paupières mais je l'ignore, continuant de compter les doigts de Pamela.

"C'est pas trop tôt !"

"Je t'emmerde"

Il me met de la poudre dont j'ignore le nom sur les pommettes, les faisant briller. Je me regarde dans le miroir, je suis tout simplement sublime. Le mascara et les traits noirs font ressortir le marron de mes yeux, avec la touche de brillance sur les pommettes. Mes cheveux bouclés retombant sur mes épaules gracieusement.

"J'ai jamais mis autant de temps à maquiller quelqu'un, tu es un phénomène mi amor"

Je remercie Calogero, il m'aide à enfiler la robe, la nuit est déjà tombé, Paloma réajuste les plis de la robe sur mon corps, Calogero m'aidant à enfiler des escarpins blancs.

"Tu sais s'ils ont sorti nos armes ?" Demande ce dernier.

"Aucune idée, on devrait y aller maintenant"

"Et moi je vais où ?"

"Va dans le salon, Shooter va te rejoindre, évite de boire dans la soirée, tu pourras pas enlever la robe toute seule"

Ils sortent de la maison en direction du garage sûrement pour récupérer leurs armes, je me dirige dans le salon en attendant, Djibril me rejoint pour me tenir compagnie.

"Mae vous tombez bien, je me suis occupé de nettoyer votre appartement et j'ai rempli le frigo pour pas que vous mouriez de faim"

"Merci beaucoup Djibril"

"Avec plaisir. Vous ne reviendrez pas avant un bout de temps ?"

"Je viendrais en semaine pour m'occuper de l'infirmerie, mais je rentrerais comme l'indiquent mes horaires sur le contrat officiel"

"J'espère que cette histoire sera vite réglée, je n'aime pas savoir que toute la famille se divise dans tout New York"

"En tout cas vous êtes sublimes, je comprends maintenant pourquoi vous êtes les derniers à arriver, c'est le meilleur pour la fin"

"Nous sommes les derniers ? Je pensais être en avance"

Il rigole légèrement.

"Monsieur n'est jamais à l'heure"

Je lui souris tristement, j'aimerais tellement qu'il vienne avec nous et puisse profiter de la soirée, il le mérite amplement pour tout ce qu'il fait pour nous.

La haine de Nova se justifie de plus en plus mais je comprends aussi la famille Gambino.

"Ça ne vous dérange pas de rester ici ?"

"Orh, bien sûr que non, je me fais vieux vous savez, je vais être tranquille devant le direct à vous admirer, je n'ai pas vraiment le choix ils ont décalé mon feuilleton pour diffuser la soirée du gala"

Red DaggerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant