Chapitre 65 "Geek de la justice"

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POV : Javier Bonnano - Parrain

J'entre dans l'immense immeuble, les murs sont tellement propres que les lumières au sol reflètent sur ces derniers. Une dominante de bois et de marbre blanc, une odeur fruitée de produit ménager.

Je suis escorté par une femme en petite jupe trop longue à mon goût, ses longs cheveux blonds ramenés en une queue-de-cheval haute me donne envie de tirer dessus en mettant de violents coup de reins.

"C'est ici"

J'entre dans le bureau après qu'elle mette ouverte la porte non sans me reluquer, reniflant mon parfum m'arrachant un léger sourire moi aussi j'ai envie de te sauter mon ange.

"Monsieur Stanford sera là d'une seconde à l'autre, il est sur une autre affaire"

"Vous pouvez me tenir compagnie ?"

Ses joues se teintent d'un rose flatteur, je la regarde en souriant, ravie de l'effet que j'ai sur ce petit bout de chair que je me réserve après le travail.

"Désolée, je dois retourner travailler"

"Approche"

Elle se met devant moi, étant assis sur un des sièges devant le bureau elle me surplombe de sa petite taille, je lève la tête pour admirer ses yeux de biche qui admirent les traits de mon visage.

Je passe ma main entre ses jambes et touche son intimité, un large sourire étire mes lèvres, elle hoquète de surprise, son corps frissonnant sous le contact de ma main froide.

Je le savais.

Non seulement cette coquine n'a pas de culotte mais elle mouille grave rien que par ma présence. C'est évident, je vais me le faire, faudra patienter un peu mon ange.

Les affaires avant la baise.

"Attends-moi après mon rendez-vous"

Elle hoche la tête, j'enfonce mon doigt dans son vagin lui arrachant un gémissement.

"Pardon ? J'ai pas entendu"

"Oui monsieur" Dit-elle dans un soupir.

Je retire mon doigt et l'essuie sur l'intérieur de sa cuisse, hors de question que je le lèche, je ne sais pas qui est passé avant moi et ce n'est pas dans mes projets de rester cloué à l'hôpital à cause d'MST.

Quelques minutes l'homme que je respecte le plus après moi-même décide enfin de pointer le bout de son nez.

Je ne suis parrain de la mafia mexicaine depuis peu, mon grand-père était vieux jeu, depuis que j'ai repris ce ptit bijoux je fais des étincelles. Le Mexique remonte dans l'estime de mes ennemis et j'adore ça.

Mon père n'avait pas les couilles nécessaires pour reprendre la mafia alors je l'ai buté, il me mettait des bâtons dans les roues à toujours me retenir de suivre les traces de mon père jusqu'à devenir ces traces que j'écrase sans me retourner.

Un costard du plus simple fermé par-dessus une cravate, un cigare entre ses lèvres recrachent un fil de fumée, sa barbe taillée aussi droite qu'une règle, des lunettes de soleil sur le sommet de son crâne.

"La pause était bonne ?" Demandé-je avec un léger sourire.

Il m'adresse un regard loin d'être d'humeur à rire, me rappelant qu'on ne joue pas dans la même récréation, il se laisse tomber sur son siège, sans me lâcher du regard il extirpe la fumée de ses poumons par son nez sans prendre la peine d'ouvrir la bouche.

Red DaggerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant